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Les petits ghettos polonais (Nazisme - 2ième guerre mondiale)

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110. Opatow

Ville de la province de Kielce, Opatow possède une communauté juive dès le XVIè siècle. En 1634 la ville est divisée en deux secteurs, chrétien et Juif, ce dernier connu sous le nom de «rue des Juifs.» Plus de 200 familles juives périssent durant l'invasion suédoise de la Pologne en 1656. La population juive d’Opatow compte 2.517 membres en 1856 (sur une population totale de 3.845 personnes) et 4.138 en 1897. Avant la seconde guerre mondiale 5.200 Juifs habitent Opatow. Beaucoup de Juifs se sauvent avant que les Allemands n’arrivent, en particulier des jeunes hommes qui s'échappant en territoire polonais occupé par les soviétiques. Après la capitulation de la ville, les Allemands incendient le marché autour duquel vit la majorité des Juifs de la cité. Au cours des jours suivants 200 hommes, Polonais catholiques et Juifs, sont déportés et ne reviendront jamais. Une «contribution» de 60.000 marks est exigée de la communauté juive, et les plus belles maisons des juives sont prises par les officiers Allemands après l’expulsion de leurs propriétaires. La ville relève du district de Radom dans le Generalgouvernment.

Un ghetto est officiellement établi au printemps 1941. Il est ouvert, mais des Juifs n’ont pas le droit de la quitter sous peine de mort. La nourriture est cependant disponible «illégalement» dans le ghetto, mais à des prix élevés, de sorte que les Juifs riches peuvent s’en sortir. Les pauvres (dont une majorité de réfugiés d'autres villes), vivent dans la misère, sans relations, sans cartes de travail, sans revenus. Rapidement éclate parmi eux une épidémie de typhus et il faut que le Judenrat aménage un hôpital dans la synagogue pour enrayer l’épidémie. L’hôpital soigne également les Juifs des villes environnantes. Les Juifs sont mobilisés pour le travail obligatoire à proximité d'Opatow, à la construction de routes et dans les carrières de la région. Le nombre de Juifs ne cesse de croître dans la ville en raison de l'afflux des réfugiés des petites villes et des villages environnants comme Konin, Lodz ou Varsovie. En septembre 1940 il y a 5.800 Juifs, dont 600 nouveaux venus ; en septembre 1942 ils sont 7.000 Juifs dont 1.800 de réfugiés…

En juillet 1941 la police allemande commence à effectuer des incursions dans le ghetto pour chasser les jeunes hommes Juifs en vue de les déporter dans des camps de travail, avec l'aide de la police juive. Les Juifs tentent de se cacher. Ceux qui sont découverts sont exécutés sur place. Jusqu'à la liquidation du ghetto, entre 1.900 et 2.100 Juifs sont envoyés dans les divers camps de travail. De jeunes Juifs achètent des armes à la résistance polonaise et les stockent dans la mansarde de la synagogue. La police allemande, au courant saisit les armes et exécute le groupe de filles qui se trouve là.

Le Judenrat se compose principalement de militants sionistes. Le président, Mordekhai Weissblum, fait son possible pour s’occuper de la population, organise la vie juive, et tente d’amoindrir les persécutions et la répression allemande par diplomatie ou par corruption. Mais il ne peut éviter l’établissement de listes de Juifs pour les camps de travail, même s’il fait envoyer dans les camps des colis avec de la nourriture et de l'habillement pour les détenus d’Opatow.

La liquidation du ghetto a lieu du 20 au 22 octobre 1942. La police allemande et les auxiliaires Ukrainiens cernent le ghetto et effectuent une «Selektion» de masse. 6.000 Juifs sont conduits à pied à la gare de Jasice près d'Ostrow, chargés sur des wagons et amenés dans les chambres à gaz de Treblinka. Entre 500 et 600 Juifs sont déportés dans le camp de travail de Sandomierz. Pendant l'Aktion des centaines de Juifs sont tués dans la ville. Les Allemands laissent quelques Juifs à Opatow pour trier les biens et nettoyer le ghetto. A la fin du travail, ils sont exécutés dans le cimetière Juif, hormis quelques individus, dont le président du Judenrat, qui est envoyé dans le camp de travail de Sandomierz.

La communauté juive n'a pas été reconstituée après la guerre.

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