Les « Primitifs » italiens (Histoire de l'art)
2.2. Peintres et Å“uvres
Les premières oeuvres
Maître de Saint François Bardi (actif entre 1240 et 1270)
Coppo di Marcovaldo
Maître inconnu
Maître du retable de Sainte Claire
Le Maître de l’arrestation
Le Maître de la Madeleine
Le maître de Marguerite de Cortone
Palmerino di Guido
Cimabue
Grifo di Tancredi
Le Maître de Sainte Cécile
Gaddo Gaddi
Buffalmacco Bounamico
Giotto di Bondone
Capanna Puccio
Bernardo Daddi
Jacopo del Casentino
Maso di Banco
Nardo di Cione
Orcagna (Andrea di Cione)
Taddeo Gaddi
Giotto di Stefano (Giottino)
Giovanni da Milano
Le Maître de l’oratoire de Mocchirolo
Andrea di Bonaiuto (Andrea da Firenze)
Meliore di Jacopo
Niccolo di Tommaso
Maître de la Miséricorde
Giovanni del Biondo
Gaddi Agnolo
Don Silvestro dei Gherarducci
Jacopo di Cione
Spinello Aretino
Starnina Gherardo di Jacopo
Cenni di Francesco « Ser Cenni »
Niccolo di Pietro Gerini
Lorenzo Monaco
Mariotto di Nardo
2.2.32. Don Silvestro dei Gherarducci
Enlumineur et peintre italien de l’école florentine, Don Silvestro dei Gherarducci (1339 1399) est un frère religieux de l’ordre camaldule (branche de l’ordre bénédictin dont les membres vivent en ermites mais pratiquent certaines activités en commun) au monastère de Santa Maria degli Angeli à Florence, dont il devient d’ailleurs prieur en 1398. Le monastère possède un importante et célèbre scriptorium, mis en lumière par Vasari dans sa « Vita de Lorenzo Monaco » : trois grands artistes font la réputation de ce scriporium qui se spécialise dans la miniature et la peinture de petits panneaux, constituant ainsi la plus importante école de la fin du Moyen Age de peintres de Florence : Don Sylvestro, le plus âgé, Don Simone Camaldolese et Don Lorenzo Monaco, qui les rejoient en 1391.
Don Silvestro dei Gherarducci : Assomption de la Vierge. Vers 1365. Tempera sur bois, 41 x 27 cm. Vatican, Pinacothèque |
Don Silvestro dei Gherarducci est un moine du monastère camaldule de Santa Maria degli Angeli. Peintre miniaturiste fameux, il jouit de la protection de par Lorenzo de Médicis « Le Magnifique » (1449-1492), « patron » de Florence et protecteur des arts et des lettres. Avec Don Simone Camaldolese et Don Lorenzo Monaco, il constitue à Florence la plus importante école de peinture de la fin du Moyen-Age, enrichie par de nouvelles harmonies de couleurs et d’effets décoratifs. Bien que Don Silvestro soit connu pour avoir peint une série de retables et de petits panneaux de dévotion, il est aussi réputé pour son travail de miniaturiste de manuscrits.
Dans ce panneau, la Madone, toute vêtue de blanc, est assise sur un trône dans une mandorle soutenue par six anges, trois de chaque côté, comme s’ils la transportaient vers le ciel, l’élevant de son tombeau ouvert... Les anges sont représentés dans le style typique du milieu du du XIVè : ce sont des créatures petites et éphémères aux visages jeunes et expressifs avec des corps minces couverts de longues robes et apparament sans jambes.
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