Nazisme : les Einsatzgruppen (2ième guerre mondiale)
10. Les bourreaux. Biographies
Achamer- Pifrader Humbert
Alvensleben Ludolf-Hermann Emmanuel Georg Kurt Werner von
Baatz Bernhard
Bach Zelewski Erich von dem
Barth Horst
Bassewitz-Behr Georg-Henning, comte de
Becker August
Behrends Hermann Johann Heinrich
Biberstein Ernst
Bierkamp Walther
Blobel Paul
Bluhm Wilhelm
Blume Walter
Bock Wilhelm
Böhme Klaus
Bradfisch Otto
Braune Fritz
Braune Werner
Buchardt Friedrich
Christensen Theodor
Christmann Kurt
Ehlers Ernst
Ehrlinger Erich
Fegelein Herrmann
Fendler Lothar
Filbert Albert
Findeisen Wilhelm
Fuchs Wilhelm
Gottberg Curt von
Haensch Walter
Hafner August
Hans Kurt
Hausmann Emil
Herrmann Günther
Hubig Hermann
Isselhorst Erich
Jäger Karl
Janssen Adolf
Jeckeln Friedrich
Jost Heinz
Klingelhöfer Waldemar
Kutschera Franz
Landau Felix
Lange Herbert
Lange Rudolf
Meier August
Meyszner August Edler von
Naumann Erich
Nebe Arthur
Nosske Gustav Adolf
Ohlendorf Otto
Ott Adolf
Pechau Manfred
Prützmann Hans-Adolf
Rapp Albert
Rasch Emil Otto
Rauca Helmut
Rauff Walter
Roch Heinz
Sandberger Martin
Schäfer Oswald Theodor August Wilhelm
Schimana Walter
Schöngarth Karl
Schulz Erwin
Seetzen Heinrich Otto
Seibert Willi
Six Franz
Stahlecker Franz Walter
Steimle Eugen
Strauch Eduard
Suhr Friedrich
Weinmann Erwin
Woyrsch Udo Gustav Wilhelm Egon von
10.70. Strauch Eduard
Eduard Strauch naît à Essen le 17 août 1906, commence par étudier la théologie à Erlangen et Münster puis s’oriente vers le droit. Le 1 décembre1931 il devient membre de l’Allgemeine SS et en 1934 il travaille pour le Sicherheitsdienst, le service de sécurité. Comme beaucoup de membres du SD, il prend le 4 novembre 1941 le commandement d’une unité de l’Einsatzgruppe A, l’Einsatzkommando 2. Le 30 novembre 1941, sous ses ordres, le Kommando participe au massacre de 10 600 Juifs à Riga. Cet exploit, parmi d’autres, lui vaut le 3 décembre 1941 sa nomination au poste de commandant de la Police et de la Police de sécurité de Biélorussie. Il est aussi responsable au printemps 1943 de la liquidation de 55 000 Juifs de Biélorussie.
Mais le SS Strauch rencontre des difficultés au sein du « corps noir » : il est en proie à l’hostilité de son supérieur le SS Général SS-Obergruppenführer Erich von dem Bach-Zelewski qui parle de lui comme du « pire des personnages qu’il ait jamais rencontrés »... Sa promotion au rang de colonel « Standartenführer » est refusée. Le 31 mai 1944 il est nommé commandant de la police de sécurité et du SD en Wallonie, et en octobre 1944 il est transféré dans la waffen SS.
A Nuremberg, il est condamné à mort par un tribunal militaire américain. Extradé et remis à la Belgique il est à nouveau condamné à mort. Mais son exécution est ajournée en raison de son état mental et il décède le 15 septembre 1955 dans un hôpital à Uccle.