L’art roman en France
2. Le second âge roman
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Dès la fin du XIè siècle et au début du suivant, les efforts des premiers Capétiens pour organiser leur royaume, encore peu étendu mais qui s'agrandira rapidement, et y ramener la prospérité, commencent à porter leurs fruits. L'union intime de la royauté capétienne et du clergé régénéré permet au magnifique mouvement religieux réformé de se manifester dans la construction de grandes et belles églises, non seulement dans les villes, mais aussi dans les campagnes.
L’âge roman « classique » se caractérise essentiellement par ses voûtes appareillées et par le choix de solutions internes à l'édifice pour absorber et dévier les poussées engendrées par ces voûtes. Elle se distingue selon des variétés régionales (Demi berceaux sur tribunes en Auvergne et Bourgogne, berceaux brisés en Provence, absence de voûtement en Normandie…) mais aussi en fonction des routes de pèlerinages (Saint Sernin et Saint-Jacques de Compostelle sont construites sur le même modèle) et parfois en fonction des ordres auxquels elles sont affiliées (Cluny, Cîteaux…)
2.2. Ile de France, Vermandois, Champagne
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Carte du Nord et de l’est romans |
Placée au centre du domaine royal, l’Ile de France bénéficie spécialement de l'aide des Capétiens.
2.2.1. Caractéristiques générales
Hormis Sain Germain des Prés, les églises romanes sont de petites dimensions, couvertes de plafonds ou de charpentes, peu nombreuses, car elles ont presque partout été remplacées par des constructions gothiques.
 | Paris : Saint Germain des Prés : la tour romane |
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Le plan basilical se compose d’une nef à bas-côtés, d’un transept à absidioles, d’un chœur en hémicycle ou à chevet plat. Le déambulatoire se rencontre à Poissy et dans les cryptes de l'abbatiale de Saint Denis et de la cathédrale de Chartres. Les voûtes en cul-de-four couvrent abside et absidioles. A la croisée se dresse parfois une lanterne ou une tour sur coupole. Les grandes arcades, en plein cintre ou brisées, généralement à double rouleau, retombent sur des piles rectangulaires, des colonnes, des piles cruciformes flanquées ou cantonnées par deux ou quatre colonnes.
 | Saint Loup de Naud : église du prieuré bénédictin |
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Des colonnettes portant les voussures surmontées parfois d'un gâble plein encadrent le portail, qui peut être aussi précédé d'un porche ouvert à l'extérieur par des baies géminées de chaque côté de la porte d'entrée, ou par de petites arcatures supportant la charpente.
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Saint Loup de Naud : église du prieuré bénédictin. Parties romanes de l’église |
Les clochers sont latéraux ou centraux ; certains forment porche devant la façade ou se dressent suivant une tradition carolingienne à l'aisselle du chœur et du transept comme à Morienval et autrefois à Saint Germain des Prés. Les baies en plein cintre se brisent vers le milieu du XIIè siècle et la tour se couvre d'une bâtière (Gassicourt) ou d'une flèche octogonale comme en Normandie.
 | Gassicourt (Yvelines) : église, ancienne chapelle du Prieuré bénédictin de Saint-Sulpice |
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2.2.2. Les édifices
- En Seine et Marne : les églises de Saint Pathus et de Saint-Loup-de-Naud (magnifique portail) sont voûtées.
 | Saint Loup de Naud : église du prieuré bénédictin |
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 | Saint Loup de Naud : église du prieuré bénédictin |
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- Yvelines : l’abbaye cistercienne des Vaux de Cernay est entièrement voûtée d’arêtes. Eglise sainte Anne de Gassicourt.
 | Gassicourt (Yvelines) : église, ancienne chapelle du Prieuré bénédictin de Saint-Sulpice |
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 | Gassicourt (Yvelines) : église, ancienne chapelle du Prieuré bénédictin de Saint-Sulpice. L’intérieur |
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 | Vaux de Cernay : l’abbatiale cistercienne |
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- A Paris : Saint-Pierre de Montmartre.
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Paris : Saint Germain des Prés : la tour romane |
- Dans la Somme : Lucheux.
 | Lucheux (Somme) : prieuré saint Léger. Façade |
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 | Lucheux (Somme) : prieuré saint Léger. La nef |
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- Dans l’Aisne : Laffaux, Latilly, Urcel, Nouvion le Vineux ;
 | Nouvion le Vineux (Aisne) : église saint Martin. L’abside |
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 | Nouvion le Vineux (Aisne) : église saint Martin. Nef et transept |
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 | Urcel (Aisne) : l’église Notre Dame après les restaurations |
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 | Urcel (Aisne) : l’église Notre Dame : le porche avant sa destruction lors de la guerre de 14-18 |
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- Dans l’Oise : Sainte Etienne de Beauvais (Bras du transept), Ourroy, Allonne, Villers saint Paul, Cambronne les Clermont, Bouconvillers, Lierville, Morienval, Saint Vaast de Longmont, Tracy-le-Val…
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Villers saint Paul (Oise) : l’église. Nef et croisée |
 | Villers saint Paul (Oise) : l’église. La nef vers le chœur |
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 | Orrouy (Oise) : l’église : la nef romane et le collatéral nord |
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 | Morienval (Oise)Â : abbatiale sainte Marie. Le chevet |
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 | Morienval (Oise)Â : abbatiale sainte Marie. Le transept |
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 | Saint Vaast de Longmont dans l’Oise. L’église romane du XIIè |
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- En Pas de Calais : Lillers et Le Waast…
 | Lillers (Pas de Calais) : collégiale saint Omer. Vue générale |
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 | Lillers (Pas de Calais) : collégiale saint Omer. Façade occidentale |
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v- En Essonne : Longpont.
 | Lillers (Pas de Calais) : collégiale saint Omer. Façade occidentale |
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 | Longpont sur Orge (Essonne) : basilique Notre dame de la Bonne Garde. Elévation de la nef |
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 | Longpont sur Orge (Essonne) : basilique Notre dame de la Bonne Garde. Façade occidental et portail gothique |
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- En Haute Marne : Ceffonds ; en Haute Marne, Jâlons les Vignes…
 | Jâlons les Vignes (Marnes) : église paroissiale. Façade ouest et porche |
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 | Jâlons les Vignes (Marnes) : église paroissiale. La nef |
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Articles connexes