La sculpture française du XVIIè ne possède pas le renom de l'architecture et de la peinture.
De type décoratif italien elle est animée par Jacques Sarrazin (1292-1660 ; monument de Henri de Bourbon à Chantilly, monument du cœur du cardinal Pierre de Bérulle au Louvre ; reliefs du monument du cœur de Louis XIII du Louvre) et ses élèves Gilles Guérin (1611-1678), Louis Lerambert (1620-1670 ; sculptures du château de Versailles), T. Poissant, Van Obstal, Philippe de Buyster.
| Jacques Sarrazin : cénotaphe du coeur du cardinal Pierre de Bérulle (1575-1629), fondateur de la congrégation séculière de l'Oratoire (1611). Paris, musée du Louvre |
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| Jacques Sarrazin : ouis XIV à l’âge de 5 ans. 1642. Bronze. Paris, musée du Louvre |
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| Louis Lerambert : satyre. Marbre. Musée du Louvre |
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Les meilleurs représentants de ce courant son les frères Anguier : François (1604-1669) et son frère Michel (1612-1686). Revenus de Rome, les deux frères travaillent au mausolée de Henri II de Montmorency à Moulins. Michel, le plus doué, réalise les mausolées du cardinal de Bérulle et de Jacques Auguste de Thou, les sculptures de l’église du Val de Grâce, les appartements d’Anne d’Autriche au Louvre (Nativité), des sculptures pour l'autel de Saint-Denis-de-la-Châtre, le monument de la duchesse de Longueville, des statues pour les jardins de Versailles (Neptune, Pluton, Amphitrite, Cérès)…
| François Anguier : Monument funéraire du coeur d'Henri Ier d'Orléans, duc de Longueville. Marbre. Paris, musée du louvre |
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| Michel Anguier : Amphitrite. 1680. Marbre, 198cm. Paris, musée du Louvre |
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| Michel Anguier : Nativité. Marbre, 160cm. Paris, Eglise saint Roch |
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