Nazisme : les Einsatzgruppen (2ième guerre mondiale)
5.2. Babi Yar
La prise de la ville par les Allemands
Les attentats
Le prétexte
Le rassemblement
Le massacre
Le « Sonderkommando 1005 »
Après la guerre
Témoignage : Journal d’Iryna Khoroshunova, 29 septembre et 2 octobre 1941
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Babi Yar : carte de Kiev, des sites de rassemblement et du ravin de la mort |
5.2.2. Les attentats
Le 24 septembre et dans les jours qui suivent, plusieurs bombes explosent dans la ville (rue Kreshtchatik et Prorizna), provoquant d’énormes dégâts. Des dizaines de maisons occupées par des Allemands au centre ville sont détruites, dont le quartier général de l’armée, l’hôtel Continental. Une centaine de soldats et d’officiers allemands sont tués et un incendie consécutif aux explosions ravage encore d’autres bâtiments. Ces bombes ont été posées par des éléments du NKVD restés dans la ville après la retraite soviétique.
Le Général de la Wehrmacht Alfred Jodl témoigne lors de son procès à Nuremberg :
« ...Nous avions à peine occupé la ville, qu’il y eut un suite d’énormes explosions. La plus grande partie du centre ville était en feu ; 50 000 personnes se trouvaient sans toit. Des soldats allemands furent mobilisés pour combattre l’incendie ; Ils subirent d’énormes pertes, car pendant qu’ils luttaient contre le feu, d’autres bombes explosèrent encore… Le commandant de la place de Kiev pensa d’abord que la responsabilité du désastre incombait à la population civile locale. Mais nous avons trouvé un plan de sabotage qui avait été préparé longtemps à l’avance et qui avait listé 50 à 60 objectifs, prévus pour être détruits. Les techniciens ont immédiatement prouvé que le plan était authentique. Au moins 40 autres objectifs étaient prêts à être détruits ; ils devaient sauter grâce à un déclanchement à distance par ondes radio. J’ai eu en mains le plan. »