Le Rhin, long de 1 350 km, naît dans le massif du St Gothard et se jette dans la Mer du Nord. Il court le long de l’Alsace sur 180 km entre Bâle et Lauterbourg et forme aujourd’hui frontière entre France et Allemagne.
On subdivise le cours du Rhin en cinq tronçons principaux, bien différenciés :
A Bâle, le fleuve s'oriente vers le Nord et coule jusqu'à Mainz (Mayence), dans le fossé rhénan, sur plus de 300km de long et environ 40km de large. Le Rhin sert de frontière sur plus de 180km et draine avec la Moselle (qui conflue à Koblenz-Coblence) 23 500km² de territoire français.
 | La vallée de la Moselle en Allemagne. Une région viticole et touristique de premier plan |
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 | Fessenheim : le vieux Rhin sauvage. Un paradis naturel |
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 | Istein en Bade : la barre sur le Rhin |
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 | Le Taubergiessen. Un paradis naturel où revit l’ancien Rhin |
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Dans la plaine d'Alsace - Bade, le Rhin coule sur un épais manteau d'alluvions, souvent supérieur à 200m, qu'il a déposé au cours du quaternaire. Cet immense « cône de déjection » constitue un des réservoirs aquifères les plus importants d'Europe. Autrefois, le fleuve divaguait largement dans ce secteur, en étendant son lit majeur sur plusieurs kilomètres de large. Mais à présent, les chenaux ont fait place à un tracé rectiligne, depuis les aménagements menés selon les plans de Tulla au XIXè siècle, et achevés au XXè siècle. Ces aménagements, par suite du raccourcissement de 32km, ont provoqué une forte reprise de l’érosion qui conduisit à la construction du « grand canal d'Alsace » entre 1929 et 1959, doublant le Rhin sur une longueur de 52km.
 | Marckolsheim : la centrale sur le bief du Rhin |
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 | Fessenheim : le canal de navigation |
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 | Chalampé. Le Grand Canal d’Alsace |
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En aval de Brisach, les ingénieurs ont adopté la solution des « aménagements en festons » (barrages hydro-électriques de Marckolsheim, Rhinau, Gerstheim, Strasbourg, Gambsheim, Iffezheim). Mais chaque intervention repousse vers l'aval la reprise de l'érosion, et la stabilisation du lit ne sera réalisée qu'après un aménagement complet sur l'ensemble du parcours, ce qui représente une grave menace pour l'équilibre naturel déjà très compromis.
 | La Wantzenau : le long de l’Ill |
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 | Iffezheim. La centrale et l’écluse vues par satellite |
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 | Rhinau : la centrale électrique |
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Entre Bâle et Lauterbourg, la pente du fleuve passe de 1 mètre à 0,5 mètre par kilomètre. Le Rhin reçoit peu d'affluents : l'Ill et de petites rivières issues des Vosges et de la Forêt-Noire (Moder, Lauter, Kinzig, Murg...). Après avoir quitté la France, il poursuit son chemin entre les massifs de la Haardt à l'Ouest et de l'Odenwald à l'Est, alors que la pente ne cesse de diminuer (0,20 m/km). A Mannheim, le fleuve est grossi du Neckar qui draine l'Odenwald. Puis, c'est dans le dernier tronçon du Rhin supérieur que conflue le Main (à Mayence), l'un de ses principaux affluents. A l'aval de Mayence, le fleuve oblique vers l'Ouest dans le Rheingau et son lit s'élargit, enserrant de nombreuses petites îles.
 | Lauterbourg : la base Nautique |
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 | Ludwigshafen-Mannheim : le pont Schumacher sur le Rhin |
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 | Les bras morts du Rhin Ă Leopoldshafen en Bade, au nord de Karlsruhe. |
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 | Les bras morts du Rhin Ă Leopoldshafen en Bade, au nord de Karlsruhe. |
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 | Le monument du Niederwald près de Rüedisheim dominant le Rhin : « Die Wacht am Rhein » |
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 | Le Rhin à Walluf près de Wiesbaden |
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