Les manuscrits s'inspirent des vitraux et évoluent vers le réalisme décoratif. L'école de Paris est célèbre par ses miniatures (Psautier de Saint Louis, 1256 ; Psautier de Blanche de Castille, 1230 ; Bréviaire de Philippe le Bel). L'album de Villard de Honnecourt est précieux pour la connaissance du Moyen Age.
 | Le psautier de Saint Louis. Abraham. Vers 1253 |
|
 | Le psautier de Saint Louis. Abraham. Vers 1253 |
|
 | Villard de Honnecourt. Dessins et commentaires d’architecture gothique. Extrait des « Cahiers » |
|
Au XIVè, Jean Pucelle (Livre d’heures de Jeanne d’Evreux, Bréviaire de Belleville) et son école rendent l'école de Paris célèbre partout par un sens exquis de la grâce et l'élégance du dessin. Les peintres étrangers affluent à Paris (Jean de Bruges) alors qu'Avignon fait appel à des Italiens (Les Siennois, Simone Martini).
 |
Jean Pucelle : Premières pluies. Bréviaire de Belleville. Paris, Bibliothèque Nationale |
Le Paris de Charles VI attire Italiens et Néerlandais ; Dijon, Bourges et Melun les Flamands. Les grands miniaturistes du XIVè finissant sont André Beauneveu ( 1405 ?), Jacquemart de Hesdin ( 1410), le Maître des Heures Boucicaut, les Frères Limbourg et leurs célèbres « Très riches heures du Duc de Berry ».
 | Enguerrand Quarton (1419-1466) : livre d’Heures du Maréchal de Boucicaut, folio 241. Musée Jacquemart André, Paris |
|
 | Jean Malouel (actif entre 1397 et 1415) : La grande Pieta. (1400-10), bois. Diamètre : 64 cm. Paris, Musée du Louvre |
|
A Angers travaillent sous la domination anglaise les maîtres de Bedford et le Maître de Rohan. J. De Beaumetz, Melchior Broederlam, Malouel, Bellechose sont typiques de l'art franco-flamand.
 | Ecole franco-flamande : Henri Bellechose (actif entre 1415 et 1440). Le martyre de Saint Denis. Panneau de bois, 161x 210 cm. Vers 1416. Paris, Musée du Louvre |
|
 | Le Maître du Duc de Bedford (actif entre 1405 et 1435 à Paris) : la construction de la tour de Babel. Parchemin enluminé, 41 x 28cm. Vers 1423 ; British Library, Londres |
|
Enfin, le « Parement de l'Autel de Narbonne » (1373-1378) et le Portrait de Jean le Bon (1360) peuvent être considérés comme les premiers tableaux de chevalet de l'école française.
 | Portrait de Jean Le Bon. Paris, musée du Louvre |
|
 | Les frères Limbourg. « Les très riches heures du Duc de Berry »: Janvier. 1412-1416, 22,5 x 13,6 cm. Musée Condé, Chantilly |
|