| Paris : saint Séverin : la nef flamboyante |
|
| Beauvais, église saint Etienne : le chevet flamboyant, 1506-1556 |
|
Après une longue période pauvre en innovations (la guerre de cent ans n’y est sans doute pas étrangère), un « souffle nouveau » apparaît à partir des années 1420. S’il n’affecte pas la structure des bâtiments, il touche principalement le décore qui « flamboie », devient beaucoup plus riche et compliqué : ogives et voûtes sont accompagnées de nervures multiples ; du centre des croisées partent des clefs pendantes qui rappellent les stalactites de l'art arabe. Le chapiteau est supprimé pour accentuer l'impression d'élancement des vaisseaux.
| Bordeaux : la cathédrale saint André. Portail flamboyant |
|
| Cathédrale saint Etienne de Limoges : 1273-1888. Portail Saint-Jean de la façade nord du transept, de style flamboyant (1515 à 1530) |
|
| Eglise Notre dame de Louviers : le porche flamboyant |
|
La richesse du décor extérieur est exubérante. Les statues sont abritées dans des niches surmontées de dais ; gâbles, galeries, balustrades, gargouilles, clochetons, fleurons, pinacles dessinent sur le ciel des dentelles de pierre que les clochers dominent de leur masse élancée : ainsi saint Maclou de Rouen, saint Germain l’Auxerrois et saint Etienne du mont à Paris, nef de Hautecombe, clocher de la cathédrale de Bordeaux, portail saint Laurent de Strasbourg, collégiale saint Vulfran d’Abbeville, église de Brou, saint Ouen de Rouen, saint Urbain de Troyes…
| Rouen : saint Maclou. Tour de croisée, détail |
|
| Rouen : saint Ouen. Vue du chevet |
|