Le camp de concentration de Plaszow
3. Vie quotidienne
Les conditions de vie dans le camp de Plaszow sont rendues particulièrement atroces par le commandant SS Amon Göth. Beaucoup de détenus perdent la vie pendant la construction du camp, y compris l'architecte Juif Diana Reiter, qui avait jadis travaillé pour le département construction du district de Cracovie, et le propriétaire de la briqueterie Bonarka, Ingber. Reiter est exécuté par le SS Hujar de SS sur l'ordre du commandant Göth, parce qu'un mur dont il contrôlait la construction s'est effondré. Ingber est exécuté tué par Göth lui-même parce qu’il met du temps à désigner des ouvriers pour un kommando…
Les détenus travaillent dans des ateliers en deux équipes se relayant toutes les 12 heures. Les prisonniers sont sous alimentés et les gardes SS les traitent avec une extrême cruauté. Comme il manque des uniformes de prisonniers, des rayures jaunes sont peintes sur les vêtements civils des détenus afin de décourager toute tentative d’évasion. Le travail dans les deux carrières en pierre attenantes au camp est extrêmement dur, rendu encore plus inhumain par le comportement brutal du responsable SS, Lehmer. Un séjour prolongé dans ces carrières a habituellement comme conséquence la mort.
La ration alimentaire quotidienne pour chaque détenu est de 200 grammes de pain, 150 grammes de fromage, 300 grammes de « soupe » et d’ersatz de café. Les rations sont distribuées une fois par semaine ; de temps en temps on y ajoute un oeuf. De la nourriture arrive dans le camps par « contrebande », apportée par les kommandos qui travaillent à l’extérieur. Jeu dangereux : qui est surpris est immédiatement exécuté. A Plaszow il y a également des criminels de droit commun allemands qui occupents les diverses fonctions d’encadrement du camp.
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