Le camp de concentration de Plaszow
5. La fin du camp
L'approche de l'armée soviétique en été 1944 sonne l’heure de la la liquidation du camp. Au préalable, un Sonderkommando exhume et incinère les cadavres des fosses communes de Chujowa Gorka. En juillet et août 1944 des convois commencent à transférer des détenus vers Auschwitz, Stutthof, Flossenbürg, Mauthausen…
Le 13 septembre 1944, Göth est relevé de ses fonctions et remplacé par Arnold Büscher. Peu après, en novembre 1944, il est accusé d'avoir détourné à son profit, lors de la liquidation des ghettos notamment de Varsovie et de Tarnow, des biens qui appartiennent au Reich. Son complice, le Lagerälteste Chilowicz, l'avait aidé à amasser les objets de valeur et bien des Juifs. Chilowicz était le chef de la police d’ordre juive et tenait le camp sous son autorité. Lors de la liquidation du camp, Göth avait assuré à Chilowicz et à sa famille la vie sauve, mais lors de leur fuite, Göth les a fait abattre, se débarrassant ainsi d’un témoin gênant. Arrêté par la Gestapo, il comparaît devant la Cour de la police SS, mais les défaites allemandes qui se succèdent et l'approche d'un dénouement à la guerre monopolisent l'attention de ses supérieurs. Les charges contre lui sont finalement abandonnées. Göth est affecté à Bad Tölz en Allemagne, où les médecins de la SS l'examinent et diagnostiquent des troubles mentaux ainsi que du diabète. Il est alors transféré dans un sanatorium : c'est là que les troupes américaines l'arrêtent en mai 1945.
A Plaszow, en janvier 1945, une « unité 1005 » est encore forcée d'exhumer plus de 9.000 cadavres enterrés dans 11 fosses communes.
En janvier 1945, des centaines de prisonniers de Plaszow sont envoyés vers Auschwitz, Mauthausen ou Flossenbürg dès janvier 1945. Ces évacuation se font à pied lors des tristement célèbres « Marches de la Mort » au cours desquelles des centaines de prisonniers meurent de faim, d'épuisement ou sont simplement exécutés parce que trop faibles pour continuer à marcher. Le 14 janvier 1945, un jour avant la libération de Cracovie par l'armée rouge, les derniers prisonniers - 178 femmes et 2 garçons - sont envoyés à Auschwitz.
Après la libération, Amon Göth est livré aux autorités polonaises, jugé, condamné à mort et pendu. Le camp décrit dans le film de Steven Spielberg « La Liste de Schindler » est l'exacte reconstitution du camp de Plaszow.
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