Auschwitz, camp de concentration nazi
5.2. Description
Le camp des hommes et le camp des femmes « B Ia » - « B Ib »
Le camp de quarantaine « B IIa »
Le camp familial de Theresienstadt « B IIb »
Le camp des juifs hongrois « B IIc »
Le camp des Tziganes « B IIe »
Le « Mexique » « B III »
Le « Kanada »
Les « Bunker I et II » et les « Krematoriums II, III, IV et V »
A une distance de 3 Km environ du camp principal se trouve le KL Auschwitz II - Birkenau- construit près du village de Brzezinka. Birkenau occupe une surface de 175ha sur lesquels il y a plus de 300 baraques (Seuls 45 baraquements en briques et 22 en bois sont aujourd’hui restés intacts).
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Auschwitz Birkenau : plan général du camp |
Le camp de Birkenau est divisé en plusieurs zones et secteurs (B I, B II,B III) qui constituent des camps à part.
- Le camp des hommes ;
- Le camp des femmes ;
- Le camp de la quarantaine ;
- le camp pour familles de Teresin (Theresienstadt)Â ;
- Le camp de juives hongroises ;
- Le camp des Tziganes ;
- Le « Mexique » ;
- le « Kanada ».
Les installations qui vont servir à l'extermination comportent :
- quatre Krematorium (morgues-chambres à gaz « Leichenkeller » et fours crématoires) ;
- deux chambres à gaz « provisoires » situées dans des fermes des paysans et adaptées ;
- des fosses et des bûchers d'incinération.
5.2.2. Le camp de quarantaine « B IIa »
Théoriquement, l’isolement en quarantaine sert à éviter toute épidémie. En fait, sont objectif unique est de casser et de briser toute résistance psychologique, mentale et morale du nouvel arrivé. Personne ne l’informe de ce qu’il doit faire et de ce qu’il ne doit pas faire. Il n’existe aucun règlement écrit, la seule loi étant celle de la jungle. Les S.S. y organisent presque tous les jours une vraie « chasse » aux détenus.
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Auschwitz-Birkenau : intérieur d'une baraque de type "écurie" |
Celui qui ne comprend pas, ou ne veut pas comprendre ces nouvelles conditions de vie, est roué de coups ou simplement abattu, servant d’exemple aux autres. Les installations rudimentaires, la surpopulation, la saleté, l’absence totale d’hygiène personnelle et d’intimité, la terreur permanente, la faim volontairement provoquée (les détenus du camp de quarantaine ont moins à manger que les autres), la découverte des installations de mise à mort massive détruisent rapidement les plus solides constitutions psychiques. Il n’est dès lors pas étonnant que la mortalité dans le camp de quarantaine soit extrêmement élevée. Celui qui en réchappe est condamné, soit à devenir un « Musulman », soit à devenir un loup pour survivre.
Dans le camp de quarantaine passent aussi les quelques « détenus à rééduquer » (« Erziehungshäftling »), qui sont théoriquement libérés après les 56 jours de camp qu’il ont à effectuer. Cette dernière épreuve est terrible pour eux : qui n’est pas en bonne santé n’est pas libéré et reste en quarantaine jusqu’à ce que les médecins le jugent en bonne santé… Très peu vivront leur libération
