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Auschwitz, camp de concentration nazi

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4.3. Le quotidien

Le système de contrôle et de gestion humaine
Conditions d’habitation, hygiène et santé
VĂŞtements
Nourriture
Organisation de la journée
Contacts avec l’extérieur
Le Revier

4.3.7. Le Revier

L'hôpital (Revier) des prisonniers du KZ Auschwitz ne possède aucun équipement et le travail des rares médecins - prisonniers se résume à ce qu'aurait pu faire des infirmiers ou des aides soignants, avec le matériel en moins. Le responsable de l'ordre dans les blocks du « KB » ou « HKB » (« Krankenbau – Häftlingskrankenbau ») est un Kapo qui fait fonction de chef de l'hôpital du camp (« Lagerältester des HKB »), totalement incompétent en matière sanitaire. Il décide souvent de l'admission des malades, voire de leur traitement. (Cela vaut aussi pour le « Revier » des femmes à Birkenau).

Dès 1941, les SS commencent à effectuer des « Sélections » au Revier à la suite desquelles des malades sont éliminés, soit par piqûre de phénol soit dans la chambre à gaz. Très vite, le Revier devient synonyme d'antichambre du four crématoire et de salle d'attente de la chambre à gaz. Il y a en moyenne une sélection tous les 15 jours.

Le mobilier du Revier ne diffère en rien de celui des autres blocks d'habitation. Les malades sont couchés sur des paillasses en papier remplies de ce qu'on appelle de la laine de bois. Les lits en bois étant à trois étages, il est difficile de s'approcher des malades et eux-mêmes ont des difficultés pour descendre de leurs couchettes.

La plupart, en dehors de nombreux autres maux, souffrent de dysenterie ; aussi les paillasses sont-elles souillées d'excréments et de pus qui suinte des blessures. Les malades doivent rester couchés nus, souvent à deux sur une paillasse, avec des couvertures sales et infestées de poux. Il règne dans les salles et les baraques une puanteur épouvantable, les gémissements des agonisants et de ceux qui délirent se mêlant aux cris des malades qui réclament de l'aide.

Les médicaments sont insuffisants en quantité et en qualité : analgésiques (« Schmerztabletten »), aspirine, pyramidon, pastilles pectorales, charbon et tanin pour les prisonniers atteints de diarrhée de la faim. Les pansements en papier et la ouate de cellulose sont distribués en très petites quantités. Rien contre la gale. Dans cette situation le travail du personnel de l'hôpital n'est d'aucun secours, sinon moral, surtout quand éclatent les épidémies de typhus exanthématique ou de fièvre typhoïde.

Les médecins SS se servent des hôpitaux des camps pour se livrer également sur les malades à des expériences médicales auxquelles ont été soumis des milliers de prisonniers du KL Auschwitz. La plus grande partie d'entre eux meurent au terme de ces opérations ou sont éliminés.



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