L’Occident du Xè au XIIIè siècle
5.2. Florence : les Débuts de la Renaissance
Florence
Humanisme et renaissance florentine
5.2.1. Florence
L'Italie du XIVè (Trecento) est morcelée en petits états. Malgré les conflits entre cités, c'est un pays riche (banques, commerce maritime, artisanat). Elle est à l'avant garde de l'Europe. Venise, Bologne, Pise, Gènes, Rome et surtout Florence sont les grands centres italiens.
5.2.1.1. Les bases de la richesse florentine
Au centre de la Toscane, riche région agricole, Florence est prospère grâce aux draperies, soieries, commerçants et banquiers qui prêtent aux grands de l'Europe. Le florin est une vraie monnaie internationale : les banquiers créent des filiales dans toute l'Europe, enrichissant Florence de bâtisses somptueuses.
Ayant écrasé Pise, sa rivale en 1406, elle achète le port de Livourne et devient puissance maritime. La ville a compte jusqu'a 100 000 habitants; mais la peste noire réduit le nombre d’âmes de presque la moitié.
5.2.1.2. De la banque à la principauté : les Médicis
La république de Florence est dirigée par une oligarchie au sein de laquelle luttent des factions rivales. En 1378 les pauvres se révoltent contre le « Popolo grasso », mais échouent.
En 1434, Cosme de Médicis usurpe le pouvoir. Il développe la vie intellectuelle en pratiquant le mécénat. Sous son fils Laurent de Médicis, dit « Le Magnifique » (1449-1492) Florence devient la capitale intellectuelle de l'Europe. Mais c'est un tyran qui confond sa fortune avec celle de la cité. On tente de l'assassiner, mais il noie la révolte dans le sang. Peu après sa mort, Florence se donne un nouveau maître, le dominicain Savonarole qui prêche le retour à I'austérité. Après quelques succès, il est excommunié puis pendu et brûlé comme hérétique (1498).