Placée au centre du domaine royal, l’Ile de France bénéficie spécialement de l'aide des Capétiens.
Hormis Sain Germain des Prés, les églises romanes sont de petites dimensions, couvertes de plafonds ou de charpentes, peu nombreuses, car elles ont presque partout été remplacées par des constructions gothiques.
 | Paris : Saint Germain des Prés : la tour romane |
|
Le plan basilical se compose d’une nef à bas-côtés, d’un transept à absidioles, d’un chœur en hémicycle ou à chevet plat. Le déambulatoire se rencontre à Poissy et dans les cryptes de l'abbatiale de Saint Denis et de la cathédrale de Chartres. Les voûtes en cul-de-four couvrent abside et absidioles. A la croisée se dresse parfois une lanterne ou une tour sur coupole. Les grandes arcades, en plein cintre ou brisées, généralement à double rouleau, retombent sur des piles rectangulaires, des colonnes, des piles cruciformes flanquées ou cantonnées par deux ou quatre colonnes.
 | Saint Loup de Naud : église du prieuré bénédictin |
|
Des colonnettes portant les voussures surmontées parfois d'un gâble plein encadrent le portail, qui peut être aussi précédé d'un porche ouvert à l'extérieur par des baies géminées de chaque côté de la porte d'entrée, ou par de petites arcatures supportant la charpente.
 |
Saint Loup de Naud : église du prieuré bénédictin. Parties romanes de l’église |
Les clochers sont latéraux ou centraux ; certains forment porche devant la façade ou se dressent suivant une tradition carolingienne à l'aisselle du chœur et du transept comme à Morienval et autrefois à Saint Germain des Prés. Les baies en plein cintre se brisent vers le milieu du XIIè siècle et la tour se couvre d'une bâtière (Gassicourt) ou d'une flèche octogonale comme en Normandie.
 | Gassicourt (Yvelines) : église, ancienne chapelle du Prieuré bénédictin de Saint-Sulpice |
|