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Le camp de concentration de Langenstein

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3. « Vernichtung durch Arbeit », destruction par le travail

La fonction du camp est de tirer le maximum de capacité de travail des détenus au moindre coût. Pour les complexes industriels, cela signifie des profits considérables, et pour la Wehrmacht la possibilité de poursuivre la guerre. Pour les détenus, cela signifie le travail dans des conditions de protection inexistantes : les accidents, les blessures et la mort sont le lot quotidien. S’y ajoute la sous nutrition permanente et les mauvais traitement infligés par les chefs de chantiers, des travailleurs civils allemands que les SS avaient mis en condition : « Battez les seulement ; et si vous en massacrez 1.000, cela ne fait rien, vous en aurez 1.000 autres ! » Les civils se montrent souvent sadiques. Les chefs de chantiers sont payés en fonction du rendement des détenus au travail : la plupart ne se privent pas de les faire trimer à coups de pelles, de pics ou de marteaux… Les Kommandos les plus recherchés et prisés sont ceux où le chef d’équipe est le moins brutal et où les détenus obtiennent des conditions de travail moins inhumaines et des soins… Les morts au travail sont ramenés dans le camp chaque soir. Les détenus survivent grâce à la solidarité, par volonté farouche de résister, par foi, par amour…

Le manque de nourriture et de vêtements, les mauvais traitements, le travail éprouvant et risqué, les conditions de vie épouvantables et l’absence totale de soins entraînent une mortalité effrayante, à laquelle s’ajoutent de nombreuses exécutions. Les registres des SS font état de 1.875 détenus officiellement morts dans le camp. Les morts sont incinérés dans le crématoire de la ville de Quedlinburg, mais dans les dernières semaines du conflit, les corps sont jetés nus dans des fosses communes.

Dans de telles conditions, 17 km de galeries sont creusées, soit une surface de 730.000 m² au sol. Dans le camp lui même, les détenus sont soumis aux divers sévices d’usage chez les SS : petites punitions comme la privation de nourriture pendant deux jours ou le supplice du poteau entouré de barbelé auquel le condamné est attaché, supplice du fouet… sans compter les pendaisons régulières qui ont lieu au « Todeskiefer », le pin de la mort...

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