La Tunisie

1.3. Les paysages

Le sol tunisien est recouvert d'une végétation peu abondante, dont la principale caractéristique est l'adaptation à la sécheresse: vers le nord dominent les espèces sempervirentes du monde méditerranéen: olivier, chêne liège, pin; vers le sud, ce sont les plantes développant d'abondantes racines, comme le drinn, plante saharienne filiforme. Aussi les paysages tunisiens sont forts divers:

• le Tell (Kroumirie, Nefza, Téboursouk), région la plus arrosée, voit de belles forêts de chênes lièges et de chênes zéens;
• la dorsale tunisienne est dominée par des forêts claires de chênes verts, de pins d'Alep, de chênes kermès, de buissons de lentisques et de teraclinis articulata, conifère dont on extrait le sandaraque servant à fabriquer le vernis. Le passage à la steppe est marqué par la présence du genévrier;
• la plaine littorale et l'intérieur sont le domaine de la steppe et de l'olivier. La steppe est recouverte de grandes étendues herbeuses d'alpha, de sparte, de buissons d'armoise;
• les oasis enfin sont le domaine des palmiers.

L'oued Medjerda, né en Algérie se jette dans le golfe de Tunis après 416 km et peut atteindre, en hiver, un débit de 1000m3/s). Ceux du sud sont en général à sec mais peuvent se transformer en redoutables torrents. Leurs cours épisodiques vont se perdre dans les bassins intérieurs dont le plus important est la Chott El Djerid.