Retour à l'index général

Recherche

Partager:  partager

La présence stable de population humaine remonte au Vè millénaire avant le Christ comme en témoignent les sites préhistoriques de Gafsa (Site éponyme des Homo sapiens "Capsiens") et d'autres qui parsèment le pays. Dans l'Antiquité, l'histoire de la Tunisie se confond avec celle des Puniques et des Romains et leurs rapports avec les autochtones Numides (Berbères, Gétules...). L'invasion Arabe du VIIè marque sa domination en se fondant avec les ethnies locales, malgré les résistances des Berbères. L'influence des Turcs, et plus près, celle des Français n'a pas affecté cette situation. L'arabe est parlé par 97% de Tunisiens. le Berbère est encore parlé à Djerba et dans les montagnes de Matmata, mais tend à disparaître. Le premier recensement de 1911 dénombre 1939000 habitants. En 1931, le pays en compte 2410000 dont 91000 français et autant d'italiens, ainsi que 4600 maltais. En 1939, la population est de 2700000 âmes, dont 110000 français. La présence européenne chute brutalement en 1956 avec l'indépendance, date qui marque aussi le début d'un important essor démographique: 4533000 en 1966, 5572000 en 1975, 6976000 en 1984, et enfin 8900000 en 1995. Plus qu'ailleurs, la Tunisie se divise en plusieurs unités régionales, malgré sa petite taille. C'est le reflet d'un adaptation séculaire des hommes aux contraintes du milieu naturel. La densité est de 54 habitants au km2, mais varie naturellement en fonction de la géographie: moins de 10 dans le sud, 60 dans la région septentrionale et sur le littoral, plus de 100 dans les grandes villes (Tunis a 1 200 000 d'habitants), à Djerba, aux Kerkennah... 60% de la population a moins de 20 ans, 33% moins de 14 ans... L'espérance de vie a passé de 40 ans en 1950 à 69 ans en 1995. La surpopulation en milieu rural entraîne un gros exode vers les villes, les régions du nord ou vers les pays industrialisée. 290000 Tunisiens vivent en France.

Chapitre précédent			Chapitre suivant