Les « Primitifs » italiens (Histoire de l'art)
1.3. Un nouveau langage pictural : le Decento et le Trecento
Les précurseurs
Le rôle de la Toscane
Rome
Conclusion
1.3.4. Conclusion
Même si les courants complexes de la peinture italienne du Trecento ne sont pas tous tributaires des écoles florentine et siennoise, celles-ci, jusqu'aux plus lointaines régions italiennes, suscitèrent le renouvellement pictural ; quelques décennies à peine, au début du XIVè siècle, celles de Giotto, Duccio, Simone Martini et des Lorenzetti suffisent à déterminer la physionomie de la peinture italienne de tout le siècle.
La langue que les maîtres d'alors parlent les premiers, leur « langue vulgaire » (volgare), celle des Pisani pour la sculpture et celle d'un Dante, d'un Pétrarque, d'un Boccace, correspond si intimement à leur élévation spirituelle et à leur très forte individualité qu'employée par d'autres elle ne pouvait que se muer en dialecte pittoresque. Seuls quelques génies, tels Masaccio, Piero della Francesca ou Donatello, pourront encore, à un siècle de distance, en recueillir légitimement l'héritage pour le porter vers de plus hautes destinées.
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