Le camp de concentration de Lublin Maïdanek
3. Vie du camp
Fusillades
Gazages
Crémation
Extermination par le travail
Sévices
3.5. Sévices
Le premier des sévices est le jeûne infligé à ces déportés chroniquement sous-alimentés. « La moindre infraction entraînait pour les prisonniers la privation pendant plusieurs jours de leur maigre pitance, ce qui, en fait, revenait à les faire mourir de faim », poursuit le rapport de la Commission. Un ancien détenu du camp, le Tchèque Tomasek, déclara à la Commission : « On mourait toujours de faim. Il régnait un état d'épuisement général qui provoquait la mort de beaucoup de personnes. Les prisonniers mangeaient des charognes, des chats, des chiens. La plupart des malheureux semblaient être des squelettes couverts de peau, ou encore étaient anormalement obèses par suite d'œdèmes et de gonflements provoqués par la faim. »
Le prisonnier de guerre polonais Reznik déclare : « On ne donnait presque aucune nourriture aux prisonniers de guerre. Ils atteignaient un état d'extrême épuisement, étaient gonflés et même incapables de parler. Presque tous succombaient. » Le rapport de la Commission donne une autre précision : « La méthode préférée des SS était de suspendre des prisonniers par leurs mains attachées dans le dos. Corentin Ledu, un Français qui subit cette peine, déclara qu'un prisonnier suspendu ainsi perdait vite connaissance ; on le dépendait alors, pour le rependre dès qu'il revenait à lui. Cette opération était répétée plusieurs fois. »
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