Sèvres garde encore sous l'Empire les traditions du XVIIIè siècle. La porcelaine tendre, pur la difficulté de sa fabrication, maintient, pour la création d'objets de luxe, sa qualité irréprochable. Avec la porcelaine dure, dont la préparation est plus facile, l'industrialisation accentuée au cours du siècle, les formes et le décor perdent leur raffinement. « Les poteries à l'imitation de celles d'Angleterre », Pontaux-Choux à la fin du XVIIIè siècle, surtout la fabrique de Mazois à Montereau, qui fusionne en 1819 avec celle de Creil, où viennent travailler des potiers anglais, connaissent un énorme succès. A Douai, à Chantilly, à Forges-les-Eaux (Ledoux-Wood), les Anglais importent leur technique des faïences fines à décor imprimé. Sous Louis-Philippe, Jacob Pétit, élève de Gros, crée des pièces d'ornement inspirées du rococo de Capo di Monte, dans une pâte de belle qualité, colorée de tons légers et clairs.
| Jacob Petit : pièce de porcelaine. Vers 1845 |
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| Jacob Petit : brûle parfum. 1834. Paris, Musée du Louvre |
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| Jacob Petit : vase. 1830. Porcelaine dure, bronze doré. Paris, Musée du Louvre |
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