A. Lenoir sauva des vitraux anciens dont il orna les fenêtres du musée des Monuments français. Mais c'est en Angleterre que les verriers du début du è siècle réapprirent leur métier, et ce sont des Anglais, Warren, White, Jones, qui réalisent les cartons d'A. de Pujol pour Sainte Elisabeth. La peinture à l'émail reproduit en verrières les tableaux des maîtres, et Sèvres fabrique jusque vers 1825, pour Saint Denis, pour la chapelle de la Sorbonne. On retrouve les techniques médiévales.
A Choisy le Roi, le directeur de la fabrique découvre, de 1826 à 1845, la composition des verres anciens colorés. Ingres (vitraux de Saint Ferdinand des Ternes, 1842) et ses élèves Chassériau, Lamothe, Mottez dessinent des cartons. La restauration méthodique des vitraux des églises gothiques amène au pastiche. Le succès croissant des verrières s'affirme. En 1835, quatre fabriques existent en France ; en 1863, il y en a cent cinquante.
 | Jean-Auguste Dominique Ingres : Sainte-Amélie. Vitrail. Paris, Chapelle de la Compassion (Saint-Ferdinand) |
|
 | Jean-Auguste Dominique Ingres : Saint Ferdinand. Vitrail. Paris, Chapelle de la Compassion (Saint-Ferdinand) |
|
 | Victor Mottez : Le Mariage de la Vierge, 1867. Crayon noir et fusain. Trois cartons pour vitrail: 276 x 119,5 cm ; 290 x 69 cm ; 281 x 119 cm. Lille, Palais des Beaux-arts |
|
 | Charles Gaudelet (d'après Victor Mottez) : Le Calvaire, 1859. Vitrail. Lille, Eglise Saint-Maurice |
|