L’art en France entre 1800 et 1850
2.2. Culture
Les lettres
Les sciences
La musique
L’histoire artistique
2.2.4. L’histoire artistique
La coupure entre les artistes et la doctrine officielle de l'art académique, qui influencera la majeure partie d'un public retardataire (Berlioz et Delacroix souffrent toute leur vie de l'incompréhension du « bourgeois »), s'accentue au long du siècle. Le drame de l'artiste seul en face de la société qui le rejette se noue vers 1830.
Le Français reste, par un goût de ne pas être dupe de soi (Musset), et par celui de la lucidité qu'il abdique rarement (Berlioz, Balzac, Delacroix), un romantique de mode ; Chateaubriand jeune, Victor Hugo et Michelet sont les seuls romantiques de passion. Dès 1850, d'ailleurs, la réaction est générale.
Les musées ont une grande importance, avec la création de 22 musées départementaux par le Premier consul. Capitale est l'importance du Louvre où, jusqu'en 1815, s'accumulent les trésors pris par Napoléon dans ses conquêtes. Les oeuvres rendues après le congrès de Vienne, le musée s'enrichit des collections espagnoles de Louis-Philippe, que le roi reprendra en 1848. En 1818, le Luxembourg devient le musée moderne. Versailles est dévolu par Louis-Philippe aux gloires de la France. A. Lenoir, dans le musée des Monuments français (1796-1816), malgré des erreurs d'époque, sauve tout ce qui n'avait pas été détruit par le vandalisme révolutionnaire.