L’art en France au XVIIIè siècle
1. Histoire et culture
Histoire générale
Histoire de la France au XVIIIè
Le culture française au XVIIIè
1.3. Le culture française au XVIIIè
1.3.1. Les lettres
Le français remplace le latin et devient langue diplomatique, langue scientifique (Mémoires de l'Académie de Berlin), langue littéraire (Mémoires de Casanova, Théodicée et « Mondanologie » de Leibniz), langue du monde et des salons (Frédéric II).
Jusque vers 1760 triomphent les « Lumières de la Raison » en littérature (Voltaire), et le sensualisme en philosophie (Condillac) ; puis la littérature découvre les délices du sentiment (Rousseau) et une vague d'anglomanie (Richardson, Young, traduction et jeu de Shakespeare).
Cosmopolitisme et esprit encyclopédique sont les caractéristiques intellectuelles des auteurs français qui proposent un idéal clair et tolérant d'humanisme dont la Déclaration des Droits de l'Homme sera l'expression : ainsi Montesquieu, Voltaire, Diderot, D'Alembert, Helvétius, d'Holbach, Condillac (Encyclopédie 1751-1758). Rousseau bouleverse la pensée en introduisant le sentiment.
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1.3.2. Les sciences
La « fureur d'apprendre » est générale et le siècle produit de grands noms au service de la science : Fontenelle (1657-1757), Réaumur (1983-1757), Buffon (1707-1788 ; Histoire Naturelle, 1749-1779), Lagrange, Maupertuis, Clairaut, Jussieu, Lavoisier, le père de la chimie moderne (1743-1794), Montgolfier, Monge (1746-1818)...
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1.3.3. La musique
Malgré l'influence italienne, la musique française reste originale jusqu'en 1760 où elle subit l'apport italo-allemand; elle est surtout religieuse et vocale (Rameau, Mondonville, Blanchard). L'opéra triomphe avec Rameau (1683-1764 ; Indes galantes, Castor et Pollux) qui renouvelle l'harmonie.
Jean Baptiste Greuze (1725-1805)Â : portrait de Rameau |
1.3.4. Histoire artistique
Les Académies sont toutes puissantes et l'unité d'impulsion donnée par le Directeur des Bâtiments (Marigny, Angivilliers) permet le meilleur usage de toutes les possibilités malgré les difficultés financières. Ces Académies sont copiées à l'étranger : ainsi à Berlin ou Saint-Pétersbourg.
Les musées : le Luxembourg accueille une partie de la collection royale ; d'Angivilliers organise le Museum et achète des tableaux pour la collection royale, surtout des oeuvres hollandaises.
La convention créera le Museum d'Histoire Naturelle, les Musées des Monuments Français et des Arts et Métiers. Le consulat ouvre 15 musées départementaux, dont Bruxelles, Genève et Mayence.
Les Salons sont nombreux et suivis (Crozat, Caylus) et déboucheront sur la critique d'art qui devient genre littéraire avec Diderot et l'abbé Du Bos.
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