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L’idéologie de Hitler

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3. L’anti-race : le juif

La définition du Juif selon Hitler
Les armes du Juif pour sa lutte de domination du monde
La lutte contre le juif
Evolution de la pensée antisémite hitlérienne

3.4. Evolution de la pensée antisémite hitlérienne

Concrètement, l'attitude de Hitler par rapport à une « solution finale » de la « question juive » reste ambivalente : à la veille de la prise de pouvoir, il n'a pas de réel programme antijuif et navigue entre trois attitudes, au niveau des objectifs avoués :

  1. Eloigner les juifs de l'Allemagne par des mesures légales et méthodiques (Programme de février 1920 du parti nazi) ou par l'expulsion pure et simple ;
  2. les utiliser comme otages aussi longtemps que des traités de sécurité n'auraient pas été conclus avec les Etats étrangers, car la lutte menée contre les Juifs en Allemagne déclencherait l'hostilité de leurs frères et internationaliserait le combat...
  3. les déporter dans une « Réserve juive », les « concentrer » dans un territoire placé sous surveillance.

Il n'en demeure pas moins vrai que dans les années précédant la prise de pouvoir le massacre des Juifs « Ausrottung » est en permanence inscrit dans son horizon mental : il recourt volontiers au langage de la destruction des parasites : microbes, poux, sangsues, araignées... En 1922, il aurait déclaré vouloir pendre les Juifs d'Allemagne sur les places publiques et les y laisser se décomposer... Dans « Mein Kampf », il en parle clairement à propos de l'entrée en guerre de 1914 :

« C'eût été le moment de prendre des mesures contre toute la fourbe association de ces Juifs empoisonneurs du peuple. C'est alors qu'on aurait dû sans hésiter faire leur procès sans le moindre égard pour les cris et lamentations qui auraient pu s'élever... Tandis que les meilleurs tombaient sur le front, on aurait pu tout au moins s'occuper, à l'arrière, de détruire la vermine. »

... « Si l'on s'était débarrassé à temps de ces quelques douze mille coquins (dirigeants marxistes = Hébreux) on aurait peut-être sauvé l'existence d'un million de bons et braves Allemands pleins d'avenir. »

Mein Kampf - Adolf Hitler

On fait souvent référence à ces textes pour y voir très tôt une volonté d'extermination. Mais ces textes font plus référence à une situation passée et qu'à un programme clairement défini.

Le programme d'extermination existe cependant chez lui très tôt dans la mesure où l'Allemagne aurait à faire face à un conflit qui la mettrait en échec : en cas de victoire, on les mettrait dans un réserve. En cas d'insuccès, ils auraient prouvé leur nature satanique et Hitler réagirait de façon d'autant plus radicale qu'il aurait le sentiment d'une menace plus grande, d'une fin plus désastreuse de son entreprise. Hitler, et avec lui les dirigeant du « premier cercle » en sont convaincus : une nouvelle défaite ne se produirait pas sans qu'il en coûte horriblement cher aux Juifs. Et lorsque cette défaite commence à se préciser à l’automne 1941 avec le piétinement de la Wehrmacht devant Moscou, le pas, déjà amorcé en Pologne, sera vite franchi.

Ainsi le Hitler idéologue confirme à Hitler « homme politique » la double tâche de sa vie : anéantir les Juifs pour restaurer le sens de l’Histoire et conquérir un espace vital pour le peuple allemand au sein de la lutte pour la vie, telle que le voulait la nature. Les deux choses sont liées, la première étant préalable à la seconde : si on n’anéantit pas les Juifs, il n’y aura plus de lutte pour la vie à brève échéance : le peuple allemand, et toutes les autres races courent à leur perte. Et si les Allemands ne conquièrent par un nouvel espace, les Juifs vont triompher. Dans cette lutte, le peuple allemand est en concurrence avec d’autres races. Mais il peut s’allier avec ceux des autres peuples possédant encore une valeur raciale pour prendre leur extension, sans pour autant gêner la marche de la race du Herrenvolk : l’Italie et son aspiration méditerranéenne, l’Angleterre (même avec l’influence grandissante des Juifs) et sont expansion outre-mer. D’abord écarter l’obstacle de la France avant de s’attaquer à la Russie pour son espace vital, Russie où les Juifs ont déjà triomphé avec le bolchevisme. Guerre facile parce que les Juifs n’ont aucune valeur raciale pour fonder un Etat puissant. Guerre facile car cela est une mission universelle : anéantir les Juifs, c’est affaiblir l’Etat russe et permettre ainsi la conquête d’un nouvel espace et du même coup infliger une défaite décisive au judaïsme international…

« C’est uniquement en France que l’on remarque aujourd’hui un accord secret, plus parfait qu’il n’a jamais été, entre les intentions des boursiers, intentions dont les Juifs sont les représentants, et les vœux d’une politique nationale inspirée par le chauvinisme. Et c’est précisément cette identité de vues qui constitue un immense danger pour l’Allemagne. C’est pour cette raison que la France est, et reste, l’ennemi que nous avons le plus à craindre. Ce peuple, qui tombe de plus en plus au niveau des nègres, met sourdement en danger, par appui qu’il prête aux Juifs pour atteindre leur but de domination universelle, l’existence de la race blanche en Europe. Car la contamination provoquée par l’afflux de sang nègre sur le Rhin, au coeur de l’Europe, répond aussi bien à la soif de vengeance sadique et perverse de cet ennemi héréditaire de notre peuple qu’au froid calcul du Juif, qui y voit le moyen de commencer le métissage du continent européen en son centre et, en infectant la race blanche avec le sang d’une basse humanité, de poser les fondations de sa propre domination.

Le rôle que la France, aiguillonnée par sa soif de vengeance et systématiquement guidée par les Juifs, joue aujourd’hui en Europe, est un péché contre l’existence de l’humanité blanche et déchaînera un jour contre ce peuple tous les esprits vengeurs d’une génération qui aura reconnu dans la pollution des races le péché héréditaire de l’humanité. »

Mein Kampf - Adolf Hitler

Ainsi se dégagent deux phases de la politique nazie au regard du génocide : la première, avant la guerre, est une phase où domine en Allemagne vis-à-vis du « problème Juifs une politique d'émigration – expulsion. La seconde, lorsque le conflit est déclanché, est beaucoup plus radicale et s’orient rapidement, dès la campagne de Pologne, qui serte en quelques sorte de banc d’essai, vers la phase d'extermination, phase qui prend un caractère systématique à l’automne 1941. Cette phase, tout comme la première, n'a pu être effectué que de façon centrale, sous la direction de Hitler lui-même.

Hitler entretenait l'intention d'exterminer les Juifs. Cette intention d’extermination était conditionnelle, car elle devait s'appliquer dans le cas d'une situation bien définie, l'échec de son projet de conquête, laissant la voie libre à la poursuite d'une autre politique dans l'intervalle. La perception de l'échec de la campagne de Russie et de ses conséquences joua ici un rôle décisif.


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