Deux grands phénomènes dominent l’histoire politique du XIXè et sont indispensables à la compréhension de l’histoire contemporaine : l’essor du libéralisme et la montée des nationalismes.
Le XIXè voit surgir un autre phénomène, capital : le nationalisme. La nation est la volonté de tout un peuple d’affirmer son identité, sa spécificité, d’exister librement. La « nation » se base sur :
- Le désir de s’unir et de vivre en commun ;
- le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ;
- le sentiment d’appartenance à une communauté historique, ethnique et culturelle ;
- la nécessité de constituer un marché économique indépendant ou élargi.
Au XIXè, le problème des nationalités est vif dans trois régions du globe :
En Amérique latine où le continent se libère de la tutelle espagnole et portugaise (Simon Bolivar, 1825), mais éclate en une multiplicité de petites nations toutes jalouses de leur indépendance…
Au centre et au sud de l’Europe où les nationalismes se créent aux dépens de l’Autriche-Hongrie avec réussites (Unité italienne et allemande) ou échecs (Tchèques, Slaves, Polonais)…
Dans les Balkans, la décadence de l’empire ottoman voit la naissance de la Grèce, de la Serbie, du Monténégro, de la Bosnie Herzégovine, autant de jeunes pays qui inquiètent les grandes puissances…
| Simon Bolivar (1783-1830), la grande figure de l’indépendance de l’Amérique latine |
|
| Les grandes figures de l’unité italienne, le « Risorgimento » : Mazzini, Garibaldi ; Cavour et Victor Emmanuel II de Savoie |
|
| Proclamation de la constitution italienne à Naples, le 14 février 1848 |
|