Le camp de concentration de Lublin Maïdanek
6.5. Le block par A. Rogerie
« La vision du block est effrayante. C’est une vieille écurie en planches. Au milieu, une grande salle ; àune extrémité, une piÚce remplie de lits àtrois étages ; àl’autre extrémité, des lavabos. Le block est pourri, l’eau suinte àtravers les planches, une odeur de fumier remplit l’atmosphÚre. Il n’y a pas de feu. (...) Nous sommes deux sur un espace large de 80 centimÚtres, sans couverture. (...) Nous ne travaillons pas car nous sommes ici pour crever. D’ailleurs ça ne va pas tarder. Déjàles cabinets du fond regorgent des cadavres de la nuit. (...) Sur les deux cent cinquante Français partis avec moi de Dora, il en restera huit quand nous quitterons le camp de Maïdanek àLublin. »André Rogerie, Témoignage cité in n° 1034 de la BibliothÚque du Travail (BT).











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