L’art en France entre 1850 et 1900
4.4. Gustave Courbet (1819-1877)
Formé par l'étude des Vénitiens, de Hals, Rembrandt et Velázquez, et qui avait commence par le romantisme des « Amants heureux » (1847), Gustave Courbet choque par ses thèmes populaires (les Casseurs de pierre, l'Enterrement à Ornans). L'Atelier et l'Enterrement refusés à l'Exposition de 1855, Courbet organise lui-même son exposition, dont la préface est le manifeste du réalisme. Ses succès à l'étranger, en Allemagne, en Belgique, où il fera école, en Amérique (« la Curée » est achetée à Boston dès 1866), son influence sur les jeunes Manet, Fantin-Latour, Boudin, Monet, le succès de l'exposition du Rond-Point de l'Alma en 1867 lui apportent la consécration avant un exil politique en Suisse. Technicien génial, il dépasse le réalisme par un amour profond et sensuel de la nature et des animaux (« Remise des chevreuils », « Ruisseau du Puits-Noir » du musée du Louvre). Son influence est prépondérante sur François Bonvin, Félix Adolphe Cals (1818-1880), Guillaume Urbain Régamey (1837-1875), Carolus-Duran, Alphonse Legros (1837-1911), bon graveur.
 | Gustave Courbet : Un enterrement à Ornans, 1850, Musée d'Orsay, Paris |
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 | Gustave Courbet : Les Cribleuses de blé, 1854. Huile sur toile, 131 × 167 cm. Nantes, Musée des Beaux Arts |
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 | Gustave Courbet : l’atelier du peintre. 1855. Huile sur toile, 359 x 598 cm. Paris, musée d’Orsay |
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 | Gustave Courbet : Les Casseurs de pierres, 1849, 159x259 cm, Gemäldegalerie, Dresd |
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 | Gustave Courbet : La Vague. 1869. Huile sur toile, 72,5 x 92,5 cm. Musée Malraux, Le Havr |
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 | Gustave Courbet : la Source. |
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 | Gustave Courbet : Bonjour Monsieur Courbet, 1854. Huile sur toile, 129 x 149 cm. Montpellier, Musée Fabre |
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 | Gustave Courbet : les casseurs de pierre. 1849. Huile sur toile, 159x259 cm, oeuvre détruite durant la seconde guerre mondiale |
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 | Gustave Courbet : Courbet au chien noir |
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 | Gustave Courbet : Proudhon et ses enfants, 1865. Petit Palais, Paris |
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