On épaule l'édifice par des contreforts construits à l’extérieur : le contrefort permet, de point en point, de contenir par son épaisseur l'écartement des murs. Un contrefort n'est pas un organe de contrebutement, mais d’épaulement, situé le plus souvent à hauteur des retombées des voûtes d'arêtes.
 | | Les bandes lombardes et lésènes sont fréquentes dans l’architecture romane rhénane, notamment en Alsace |
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 | | Contrefort roman |
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Le contrefort est beaucoup plus efficace que les bandes lombardes du premier âge roman, qui tirent leur nom des maçons de Lombardie. Elles sont plus décoratives qu’architectoniques, car, trop peu profondes pour épauler, elles servent juste à raidir le mur.
 | | Allonnes en Poitou (Deux Sèvres) : l’église saint Pierre, du XIIè, de style poitevin, avec ses massifs contreforts |
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 | | La Garde Adhémar (Drôme) : église saint Michel. Vue générale. Remarquer les puissants contreforts |
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 | | Sancaprasio en Aragon. L’église et se magnifiques bandes lombardes. 1020-1030 |
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 | | Sancaprasio en Aragon. L’église et se magnifiques bandes lombardes. 1020-1030 |
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