La révolution française
2.1. La politique intérieure
Les partis politiques
Les lois
La guerre
Le conflit roi – assemblée
2.1.4. Le conflit roi – assemblée
La gauche attribue les défaites à l'ennemi intérieur : d'où vote de 3 lois (Prêtres réfractaires, garde constitutionnelle, gardes fédéraux à Paris) auxquelles le roi oppose son veto : les Jacobins organisent une manifestation populaire aux Tuileries pour faire céder le roi (20 juin 1792) : mais c’est un échec total qui entraîne le renforcement du sentiment royaliste.
La gauche décide alors d'en finir avec le roi. Occasion : le péril extérieur. (Défaites et manifeste de Brunswick) : la proclamation de la « Patrie en danger » (11 juillet 1792), amène à Paris des fédérés de province, malgré le veto royal. Suit une campagne de pétitions contre le roi.
Passage à l'action les 9-10 août : la mairie de Paris est remplacée par une Commune insurrectionnelle et les Tuileries sont prises d’assaut. L'Assemblée, dépassée par les insurgés, vote la déchéance du roi, reconnaît la commune comme le pouvoir légal de la capitale, promet d'élire une Convention nationale qui donnera une nouvelle constitution et nomme un gouvernement provisoire, le Conseil exécutif.
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