La révolution française
2.1. La politique intérieure
Les partis politiques
Les lois
La guerre
Le conflit roi – assemblée
2.1.3. La guerre
La sommation à l'électeur de Trèves entraîne la guerre (20 avril 1792), voulue par le roi et les révolutionnaires, mais pour des raisons différentes. Dumouriez est nommé général en chef. Mais l'armée, affaiblie par les nombreuses défections de ses cadres nobles se débande lamentablement en Belgique.
Le 28 avril 1792 l’armée française, commandée par Rochambeau entre en Belgique dans le but de surprendre les Autrichiens. L’affaire tourne rapidement au désastre : le 29 avril la contre-offensive autrichienne provoque la débandade de l'armée française. Mais les dissensions des coalisés (Russes, Prussiens, Autrichiens) retardent leur offensive générale. Le 12 mai 1792 seulement, le roi de Prusse fait adopter le principe d’une marche des coalisés sur Paris. Le duc de Brunswick est nommé général en chef des forces austro - prussiennes (100.000 autrichiens, 42.000 prussiens, 5.000 émigrés).
A Paris, les oppositions se radicalisent. Le clergé réfractaire est particulièrement visé ; le roi use de son veto contre un nouveau ministère de la guerre et Dumouriez est obligé de démissionner.
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