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Le monde roman : hommes et culture
2.3. Les étapes
- En avril 1059, par décret, le pape Nicolas II proclame que seuls les cardinaux peuvent nommer le nouveau pape. L'empereur est donc éliminé des participants au choix du pontife. Le nouveau pape est acclamé ensuite par le clergé et par le peuple de Rome. En 1060, le concile du Latran condamne la simonie et le nicolaïsme.
- Grégoire VII (10731085) poursuit par les décrets de 1074 la politique d'éradication de la simonie et du nicolaïsme dans le clergé. Il envoie des légats pour contrôler leur application et pour déposer les clercs immoraux. En 1075, Les « Dictatus papae » affirment l'autorité du pape sur les empereurs, rois et princes laïcs. Le pape dispose du pouvoir d'excommunication.
- Mais les rois et les princes résistent à cette réforme. L'empereur Henri IV dépose Grégoire VII en 1076. En réponse, ce dernier excommunie le souverain. Devant les émeutes populaires, Henri IV demande finalement le pardon du pape lors de la pénitence de Canossa (janvier 1077). Mais la lutte ne s'arrête pas, car le pape renouvelle ses excommunications et l'empereur fait élire un antipape, Clément III. Grégoire VII meurt en 1085, mais la querelle des Investitures se poursuit encore une cinquantaine d'années sous les pontificats d'Urbain II, de Gélase II et de Calixte II.

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