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L’art de la Grèce classique

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2.2. Création du style idéal classique : l’impérialisme artistique d’Athènes : 450 - 420

Myron d’Eleuthères
Phidias
Contemporains et successeurs de Phidias
Polyclète d’Argos
Le portrait à l’époque classique
Crésilas et les Amazones
Paeonios de Mendée

2.2.3. Contemporains et successeurs de Phidias

Dans la seconde moitié du Vè de nombreuses œuvres relèvent du « Style parthénonien » portant la marque de Phidias et de ses collaborateurs.

2.2.3.1. Le relief d’Eleusis

Ce relief de la mission de Triptolème est le plus proche de Phidias : intensité du sentiment religieux, atmosphère de tendresse familiale, signification symbolique de la remise des épis de blé au jeune missionné.

2.2.3.2. Alcamène

C’est un proche collaborateur de Phidias, mais le plus indépendant ; On lui doit le groupe de Procné et d’Itys sont fils qu’elle médite de tuer : on l’a retrouvé sur l’Acropole à l’endroit décrit par Pausanias.

2.2.3.3. Agoracrite

C’est le disciple préféré de Phidias.

2.2.3.4. La sculpture attique monumentale

Elle reflète après 440 les modèles parthénoniens, mais il reste toujours hypothétique de mettre des noms de sculpteurs… on peut attribuer les Caryatides de l’Erechteion à l’école d’Alcamène, alliance de l’harmonie calculée du support et de l’épanouissement de la féminité ; le péplos a les mêmes proportions que celui de Procné, les visages sont proches de celui de l’Hermès Propylaeos d’Alcamène et influencent celui d’une tête provenant d’un fronton de l’Héraion d’Argos, en plein fief polyclétéien (curieux rectangle tressé inséré à la base de la raie médiane de la coiffure).

2.2.3.5. L’ionisme en Attique

La présence au Parthénon d’une frise ionique et d’une colonnade Ionique aux Propylées liant les deux ordres apparaît comme le signe de l’impérialisme artistique athénien et comme un rappel de l’ascendance ionienne de sa population.

Ce goût pour l’élégance et la grâce se poursuit après la mort de Périclès dans la frise ionienne de la cella du Théseion (en fait, l’Hephaistéion) contemporain du Parthénon mais achevé après la paix de Nicias (421) : elle célèbre les exploits de Thésée contre les Centaures : nous avons affaire à un haut relief détachant les figures selon la technique des métopes, technique qui se retrouve dans la frise du temple d’Athéna Nikê (421) et celle de l’Erechteion (vers 406).

Au cours de la même période apparaissent les figures d’acrotères sous forme de groupes d’enlèvement (Influence des religions à mystères ?) : ainsi au somment de l’Hephaistéion (Déméter et Corê ?) ou au temple des Athéniens à Délos (Borée enlevant Orithyie) : il y a une influence du fronton ouest du Parthénon avec accentuation du pathétique.

Ainsi Athènes, sa prospérité et l’action de Périclès exercent sur le monde grec un attrait extraordinaire. Dès les années 440 le génie et le talent affluent de tous le horizons. De grands sculpteurs séjournent à Athènes comme Polyclète d’Argos (ou de Sicyone) ou le crétois Crésilas.

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