La déportation en Grèce
5. Les Juifs de la zone italienne
Jusqu’à l’été 1943, malgré plusieurs tentatives, le ministère des Affaires Etrangères allemand ne réussit pas à convaincre le Gouvernement italien de déporter ses 13.000 juifs à l'Est.
Mais le 8 septembre 1943 l'Italie cesse d'appartenir à l'Axe. L’ensemble de la Grèce passe sous administration allemande. 16.000 juifs sont menacés. Le 3 octobre 1943, le chef suprême des SS et de la Police, le SS Gruppenführer Walter Schimana ordonne le recensement de tous les Juifs pour leur rafle ultérieure. Les 3.500 juifs athéniens se faisant prier (il ne s'en inscrit que 1.200), tous leurs biens sont confisqués et transférés à l'Etat grec. Finalement, en mars 1944, le RSHA est prêt à déclancher l'arrestation massive et soudaine de tous les Juifs, hormis ceux des mariages mixtes.
L’Aktion se déroule du 23 au 25 mars. Ces raids de mars se soldent par la déportation de 5.400 juifs, dont 1.725 pour le seul district de Ioannina, conduits à Trikkala. A son tour l'Albanie est touchée : En avril la division SS Skanderberg (SS Albanais) arrête 300 juifs à Pristina, puis 510 autres entre fin mai et début juillet.
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