L’art indou

A la mort de Harsha Kanauj (647) l'unité de l'Inde est morcelée : le Nord subit par vagues successives l'invasion musulmane: le sultanat de Lahore (vers 1000) et le sultanat de Delhi (vers 1200) réunissent la vallée du Gange et celle de l'Indus. Le Dekkan conserve ses dynasties propres jusque vers 1300. Cependant, au Nord et au Sud divers états maintiennent leur indépendance, érigeant de nombreux temples : Au Cachemire les Utpâla, au Gujarat les Solanki, au Mâlva les Pâramarâ et leur roi poète Bhoja (1010-1065), au Bundelkhand (sanctuaire de Khajurâho vers 1000), au Bengale les Pâla et Sena (Jusqu'au XIIIè).

L'Inde du Sud voit fleurir les dynasties des seconds Châlukyia (Jusqu'en 1190), des Hoyshala, et des Yâdava au Mysore (temples du XIIè). Les Cholas sont maîtres du Tanjore (Construction du Vimâna de Tajore), les Pândya du Karnate (1216ss).

Au début du XIVè ces états tombent aux mains des Musulmans. La bataille de Talikota en 1565 marque la fin de la conquête musulmane et la pleine extension de l'empire Moghol conduit par Akbar.