La révolution française
4. Le Directoire : octobre 1795 - novembre1799
Politique intérieure
Politique extérieure
La fin du Directoire
4.1. Politique intérieure
4.1.1. La constitution de l’an III
4.1.1.1. Buts
- Eviter retour dune dictature ;
- Rester le plus longtemps au pouvoir ;
- Assurer le pouvoir et le gouvernement à l'aristocratie bourgeoise.
4.1.1.2. Le système électoral
30.000 électeurs riches élisent le corps législatif, les juges, l'administration départementale.
4.1.1.3. Le corps législatif
Il est formé de deux chambres renouvelables par tiers tous les deux ans :
- le Conseil des Cinq Cent qui vote les résolutions.
- le Conseil des Anciens qui vote les lois.
4.1.1.4. L’exécutif
- Il est confié à un directoire de 5 membres désigné par les Anciens. Il ne peut dissoudre les Conseils et ne peut être commandé par eux : en cas de désaccord, la seule issue possible est le coup d'état.
- Face aux dangers de droite et de gauche le directoire pratique une politique de bascule.
4.1.2. Economie et société
- La crise financière de 1795-1796 est terrible : inflation torrentielle, dilapidation des biens nationaux, razzias des armées en pays conquis, énorme corruption, démoralisation, recherche du luxe et du plaisir dans les couches aisées. Chez les pauvres, misère noire (Hiver 1795 - 1796), brigandage (les « Chauffeurs »).
- Conséquence : association populaire animée par le « communiste » Gracchus Babeuf (exécuté en mai 1797)
Vers 1798, début du redressement économique (Ramel-Nogaret).
4.1.3. Evolution politique
4.1.3.1. Fructidor : majorité royaliste
Aux élections de 1797 les royalistes l’emportent. La restauration est préparée et la politique belliqueuse de Bonaparte en condamnée. En réponse, les 17 - 18 fructidor (3 - 4 septembre 1797) les troupes de Bonaparte (Augereau) occupent Paris et éliminent les Royalistes des assemblées et du Directoire. Le directoire devient dictatorial et anti-catholique (La Revellière).
4.1.3.2. Floréal
Élections de mai 1798 pour remplacer les Royalistes (437 sièges) : le directoire élimine 106 députés qui lui sont hostiles, par des manoeuvres électorales.
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