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Histoire de la Rome antique

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2. La république

La consolidation de la République : les affrontements entre patriciens et plébéiens
La conquĂŞte de l'Italie

Selon la tradition, Brutus libère la cité en chassant le dernier roi étrusque en 509. Le pouvoir politique et militaire est désormais partagé entre deux consuls élus pour un an. Au siècle suivant, les fonctions se spécialisent : édiles, questeurs, préteurs viennent compléter et stabiliser les institutions.

L'institution de base est l'« imperium » : commandement hérité de l'ancien pouvoir des rois, partagé entre censeur et préteur, limité par un autre magistrat et sur une durée précise (un an normalement). Il s'exerce « domi » (à Rome) ou « militiae » (en dehors de Rome). L'imperium permet de convoquer le sénat et les comices (assemblées populaires), de commander l'armée, de prendre les auspices (divination). Il est ainsi donné temporairement à un chef militaire partant en campagne. A l'origine titre donné au général victorieux par acclamation de ses soldats, l'« imperator » devient à partir de l'empire un prénom réservé à l'empereur puis le titre désignant la fonction impériale.

2.1. La consolidation de la République : les affrontements entre patriciens et plébéiens

La population romaine libre est divisée entre les patriciens, familles terriennes possédant le monopole des postes publiques, et la plèbe, population pauvre désorganisée qui ne possède aucun droit. L'opposition entre les deux classes a peut-être une origine ethnique très lointaine.

La première manifestation des plébéiens est traditionnellement datée de 496, quand ils édifient sur le mont Aventin un temple qui en fait le centre religieux et commercial de leur groupe. Les années suivantes, les plébéiens instaurent les tribuns de la plèbe qui la représentent en votant des plébiscites et finissent par obtenir la reconnaissance des patriciens. Ils ont peu à peu accès à l'ensemble de la magistrature.

Vers 450 : publication de la « Loi des Douze Tables », un des premiers textes rédigé en latin (les lois ne sont plus secrètes). En 445, la loi de Canuleia autorise les mariages mixtes entre patriciens et plébéiens. En 367 les lois « liciniennes » ouvrent le consulat aux plébéiens.

En 356 la dictature, magistrature extraordinaire dont le bénéficiaire est nommé en cas de circonstances exceptionnelles (catastrophes, défaites militaires), est ouverte aux plébéiens. Même chose pour la censure en 350, magistrature la plus prestigieuse qui est consacrée au recensement des citoyens, pour la préture, permettant de juger les litiges entre citoyens (337) et enfin pour les charges magistrales des augures (prêtres chargés de lire l'avenir dans les auspices, signes célestes permettant de connaître l'avenir). Enfin, en 287 les lois « hortensiennes » donnent aux plébiscites valeur de lois pour l'ensemble de la population.

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