L’Alsace au XVIIème siècle
2. L’Alsace devient française
Les premières années : 1648 – 1655
Le premier intendant. Le conseil souverain
Les tensions entre la décapole et la France
La guerre de Hollande
Paix de Nimègue et Chambres de Réunion
La prise de Strasbourg : 1681
Les dernières guerres de Louis XIV
2.6. La prise de Strasbourg : 1681
Sans Strasbourg, l'Alsace est incomplète. Sa prise, sans perdre un seul homme, marque l'apogée politique des « réunions ».
Cela commence par la prise de possession par l'intendant de La Grange des baillages de Wasselonne, Barr et Dorlisheim. Strasbourg, abandonnée par l'Empereur, ne peut que protester.
En été 1681 on amène aux environs de la ville 30 000 hommes commandés par Louvois et Montclar. Le 28 septembre, le pont du Rhin est occupé. Le 29 la ville est encerclée. Montclar déclare au Magistrat que la ville doit se rendre sans faire de difficultés… A Illkirch, Louvois reçoit une délégation du Magistrat et lui ordonne de se rendre avant le 30 à sept heures du matin, faute de quoi la ville sera bombardée. Après de longues délibérations, le Magistrat décide de se rendre. La reddition, signée à Illkirch le même jour stipule les clauses suivantes :
- Strasbourg devient ville française.
- Strasbourg garde ses droits, libertés et coutumes, peut lever des impôts et conserve sa municipalité.
- Les institutions religieuses et sociales, ainsi que l'université protestante sont maintenues.
- La cathédrale est rendue au culte catholique.
- L'arsenal est livré au roi et la ville est occupée par une garnison française.