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Les petits ghettos polonais (Nazisme - 2ième guerre mondiale)

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131. Poznan

Poznan (Posen en Allemand) est une des grandes villes historiques de Pologne, ayant appartenu à la Prusse entre 1793 et 1807 puis entre 1815 et 1919. Poznan possède l’une des plus anciennes et l’une des principales communautés juives de Pologne. Les Juifs sont protégés dès 1264 par une charte du prince Boleslav le Pieux. Une communauté bien constituée habite dans la cité en 1379 et doit affronter en 1399 une accusation de meurtre rituel. Le développement de la communauté est interrompu en 1447 par un terrible incendie qui ravage la ville. Le rétablissement redémarre vers 1515-1525, inaugurant une période de progrès et de florescence spirituelle qui dure jusqu’à la fin du siècle. Avec 3.000 personnes (10% de la population de la ville) et 137 maisons en bois en pierre, Poznan devient le centre Juif de la grande Pologne. Ses rabbins sont identifiés dans tout le pays comme «les sages de Poznan». Ce qui n’empêche pas de sérieux incidents entre les communautés juive et chrétienne qui se soldent par des troubles, des restrictions, des interdictions de séjour, des expulsions, des meurtres (1521, 1523, 1532, 1537, 1545, 1554, 1556) Pendant les émeutes de 1577, 20 Juifs sont tués ; après un incendie en 1590 le quartier Juif est abandonné pendant deux années.

Le XVIIè siècle accumule une série de malheurs sur la communauté, victime des attaques des Jésuites, des émeutes consécutives à une épidémie de peste, de la guerre de Suède (1655 - 1660) et de nouvelles émeutes (1687). La population juive de la ville baisse sensiblement et la détresse économique s’accompagne du déclin social et culturel ; cette situation se prolonge au début du XVIIIè: nouvelles émeutes suite à la peste de 1709, attaque par l'armée de la Confédération de Tarnogrod (1716 - 17), incendie grave en (1717), inondation de la Warta et accusation de crime de sang en 1736… De plus en plus de Juifs partent s’installer à Varsovie. Ceux qui restent ne peuvent stopper le processus de désintégration de la vie communautaire, sociale et économique. Un autre incendie de 1764 détruit 76 maisons et fait de nombreuses victimes. La communauté d’environ 3.000 membres croule sous le poids des charges et des impôts.

La situation change totalement avec la venue des Prussiens: c’est l’émancipation. Des écoles secondaires élémentaires et générales sont ouvertes aux Juifs. La germanisation fait des progrès considérables ; les progrès économiques et culturels sont rapides, malgré la municipalité qui tente d’inciter les nouveaux gouverneurs à limiter le nombre et les activités des Juifs, surtout après un nouvel incendie en 1803 qui détruit le quartier Juif. La population juive est simplement «tolérée», état de fait qui ne change pas pendant des décennies… Le germanisation de la communauté est partiellement réalisé vers 1850 sous la pression des autorités prussiennes et malgré l'hostilité croissante des Polonais. Lorsque les délégués des Juifs sont élus à la municipalité en 1853, les Polonais sont pour la première fois en minorité. Les relations entre Allemands et Juifs s’améliorent alors nettement et, en conséquence, la germanisation s’intensifie. Les relations entre la communauté de Poznan et celles de Prusse et d'Allemagne centrale en sont renforcées tandis que celles avec les communautés de l'est s'affaiblissent. La population juive augmente (environ 6.000 en 1860) et sa situation économique s'améliore notablement. Une magnifique synagogue est construite et des conventions rabbiniques s’y tiennent en 1876, 1877, 1897 et 1914.

La défaite de l'Allemagne en 1918 et l'annexation de Poznan par la Pologne porte un coup terrible aux Juifs qui avaient soutenu l'Allemagne dans la guerre. La domination polonaise est marquée par de nombreuses émeutes et un antisémitisme violent, mêlé d’anti-germanisme. La majorité des Juifs s’en vont, et dans les années 30 la communauté juive de Poznan ne compte pas plus de 2.000 membres.

Quant arrive la Wehrmacht, Poznan compte environ 1.500 Juifs, car nombre d'entre eux se sont échappés avant l'entrée des Allemands ou dans les premières semaines de l’occupation. «Posen» devient la capitale du «Reichsgau Wartheland». De ce fait, la communauté juive n’a qu’une brève existence: la synagogue est transformé en étable et les biens et avoirs des Juifs sont systématiquement pillés. Les Juifs possédant les plus belles demeures sont tout simplement jetés à la rue. Début novembre 1939, le HSSPf du Warthegau, Wilhelm Koppe, ordonne que Posen soit «judenrein» dans les trois mois. Les 11 et 12 décembre 1939, les Juifs sont expulsés à Ostrow Lubelski et dans d'autres villes du Gouvernement Général. Certains des réfugiés se retrouvent à Wloszczowa, Grodzisk Mazowiecki, Zyrardow, Wiskitki, et Blionie. Le 15 avril 1940, le «Ostdeutscher Beobachter» rapporte l’arrachage solennel, symbolique, cérémonial de la dernière étoile de David de la dernière synagogue de Poznan.

À partir de novembre 1939 des camps de travail forcé pour Juifs sont érigés dans la ville et dans ses environs, et ce jusqu’en août 1943. Les détenus viennent de diverses villes du Warthegau et travaillent dans les travaux publics, le bâtiment, dans des domaines agricoles et dans divers ateliers.

Après la guerre, 224 Juifs demeurent à Poznan en janvier 1946. Ils sont 343 en juin de la même année.

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