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Alsace : la maison alsacienne

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5. Parcours régional

La maison d’Alsace Bossue
La maison d’Outre Forêt
La maison du pays de Hanau
La maison du Kochersberg
La maison du Ried Nord ou Uffried
La ceinture de Strasbourg et la Grande Plaine
La maison du Ried
La maison du Val de Villé
La maison du vignoble
La maison de la plaine de Haute Alsace
La maison de montagne
La maison du Sundgau
La maison de la ville

5.11. La maison de montagne

L’auberge du Salm. (La maison alsacienne)
L’auberge du Salm. (La maison alsacienne)

La maison vosgienne se présente comme un bâtiment monobloc dont les trois locaux principaux, parallèles (habitation, grange, étable), ouvrent leurs portes respectives sur un « usoir » (cour) au bord de la rue. L'homogénéité apparente de cette maison ne doit pas faire illusion et il existe de multiples exceptions dues aux diverses influences des régions avoisinantes : Jura, Alsace bossue, plaine du nord et du sud, Lorraine, cette dernière étant prépondérante.

Les fonctions économiques de cette maison sont relativement complexes : importance limitée des activités agricoles (agriculture de montagne, fromage), activités commerciales, artisanales ou industrielles (culture du chanvre et tissage), activités forestières… Les activités pastorales restent cependant dominantes. La transhumance se pratique sous sa forme la plus complète ; le rythme pastoral détermine la vie des hameaux ou villages, qui connaissent une activité saisonnière très marquée.

L’auberge du Seestaedtlé. (La maison alsacienne)
L’auberge du Seestaedtlé. (La maison alsacienne)

Pour s'adapter au climat, la façade évite toujours l'orientation au nord, et souvent aussi celle de l'ouest d'où viennent les vents pluvieux ; le mur exposé à l'ouest est toujours en pierre (« Wettersit ») ; les fenêtres sont de préférence situées sur la façade. La maison n'est cependant pas construite systématiquement face au sud : elle s'adapte à la disposition du terrain de façon à s'adosser à la pente, ce qui lui permet de se protéger des vents et facilite la montée du fourrage aux portes d'engrangement du grenier. Les fermes d'élevage, dispersées en montagne, présentent ainsi des orientations extrêmement variées ; au contraire, les fermes villageoises, construites face à face, de part et d'autre d'une rue, suivant le cheminement d'une vallée, sont disposées plus systématiquement.

5.11.1. Matériaux et techniques de construction

Les matériaux de la maison sont directement empruntés à l'environnement proche : pierre, sable, bois, paille de seigle… Le rôle prééminent est joué par la pierre, principalement le grès et le granit (au sud), plus rarement le calcaire (Jura alsacien). Le hêtre est utilisé comme bois de charpente et le chêne sert à la menuiserie. Le travail du bois est souvent grossier ; les poutres de la charpente sont fréquemment constituées de troncs à peine dégrossis à l'aide d'une hache spéciale.

La disposition de la maison, basse, trapue, partiellement enterrée, a été conçue pour faire face aux intempéries. Les murs sont fondés directement sur la roche quand on rencontre le granit ou sur des fondations en béton. Lorsque la maison n'est pas enterrée, des murettes de soutènement à peu de distance des murs forment une plateforme artificielle. Ce dispositif garantit la solidité de la maison, et lui donne une forte inertie thermique, renforcée par l'épaisseur des murs du rez-de-chaussée (50 à 80 cm).

La pierre taillée se retrouve dans les soubassements et les chaînages d'angle, les encadrements des fenêtres, les linteaux, les appuis de fenêtre, les marches du perron et de la cave, les encadrements des portes en saillie. Le reste est construit en moellons liés avec du béton.

Les murs sont percés d'ouvertures nombreuses, mais étroites, pour éviter toute déperdition de chaleur ; les fenêtres évitent généralement le nord et l'ouest. Ces fenêtres sont doublées ou munies de volets pleins. L'étanchéité et l'inertie thermique des murs sont renforcées par l'application de revêtements sur le mur du pignon ouest et parfois sur les parties supérieures du mur de façade : autrefois bardeaux, « écailles » de sapin, récemment des ardoises quadrangulaires, plaques de zinc galvanisé ou panneaux d'éternit.

La toiture est assez fruste. La charpente est faite pour supporter une masse considérable de la neige qui peut séjourner plusieurs mois sur le toit. Assemblée à tenons et mortaises avec des chevilles de bois, la ferme à entrait retroussé se compose généralement de trois pannes : une faîtière, une sablière et une panne courante au niveau de l'entrait ; elle porte sur les murs des pignons et sur les épais murs de refend et supporte le plancher du grenier à foin. Les chevrons (rondins) sont assez épais et espacés de 60cm. Le voligeage est fait de lattes plus ou moins jointives selon le type de couverture utilisé. Les pignons sont souvent tronqués, d'un ou des deux côtés, par des demi croupes, diminuant la prise au vent. La pente des toits est forte et oscille entre 35° et 45°. Le matériau traditionnel de couverture, la chaume a disparu depuis 1910, avec l'abandon de la culture du seigle. La petite tuile plate a été remplacée par les ardoises hexagonales de Belgique ou d'Angers, et plus récemment par la tuile mécanique, qui résiste bien au gel.

5.11.2. Description

Orbey en « pays welche » : maison alsacienne de type vosgien du Bas d’Orbey. (La maison alsacienne)
Orbey en « pays welche » : maison alsacienne de type vosgien du Bas d’Orbey. (La maison alsacienne)

L'aspect trapu de l'extérieur de la maison se poursuit à l'intérieur, par l'exiguïté de pièces d'habitation, propres à la conservation de la chaleur humaine. Les pièces sont en général de faible hauteur (2 m sous plafond). A l'étage, lorsqu'il en existe, la hauteur est encore plus faible et un homme ne peut se tenir debout dans les soupentes. Au début du XIXè, cet étage sert d'ailleurs de réserve plutôt qu'à l'habitation. De nombreux revêtements de bois réchauffent les pièces d'habitation : plafonds aux poutres de chêne apparentes revêtues de planches, plancher des chambres et des greniers, portes avec jambages, allèges des fenêtres, plinthes, petits escaliers conduisant à l'étage. Pour le chauffage, on combinait l'utilisation de l'âtre et celle du poêle. L'âtre, plaque de pierre d'une vingtaine de centimètres d'épaisseur, était surmonté d'un manteau de cheminée à pans en biais, fixé au plafond par un assemblage de poutres et de chevêtres à saut apparent.

La maison présente en façade sur la rue son côté le plus important, c'est-à-dire le mur gouttereau. La taille de la maison s'évalue au nombre d'étages et au nombre de fenêtres disposées symétriquement sur la façade, côté habitation.

Bien que l'architecture des maisons vosgiennes se caractérise par une extrême sobriété, un ensemble de détails décoratifs manifeste de façon ostentatoire la catégorie sociale de leur constructeur ; les fermes aisées présentent ainsi des perrons plus hauts, des chaînages d'angles à harpes et besaces, des encadrements de porte et de fenêtres en pierre alors que ces « matériaux nobles » sont parfois simplement imités dans les maisons plus modestes par des motifs peints en rose. Dans les maisons aisées, les pierres assemblées par des joints en creux, sont ornées de courbes, d'arcs, de moulures qui nécessitent parfois la collaboration d'un tailleur de pierre. Dans ces différents éléments, on remarquera l'importance de la pierre taillée comme indicateur social.

La manière dont on aménage la plate-forme (ou « usoir ») qui sépare la maison de la rue, témoigne elle aussi du souci d'affirmer sa position sociale. Cet espace de circulation, délimité parfois vers l'avant par l'abreuvoir, pavé dans les fermes importantes, toujours très ordonné, sert d'entrepôt au fumier et au bois de chauffage, placés l'un en face de l'étable, l'autre en face de la maison d'habitation. Leur taille montre au passant l'importance du troupeau et de la famille.

Pour les agencements intérieurs, les maisons aisées, plus vastes, sont plus compartimentées. Le nombre des pièces permet une spécialisation plus nette des lieux affectés au sommeil et à la veille, une séparation plus claire des membres de la famille et des sous-groupes familiaux.

5.11.3. L’exploitation

Le portail ouvre sur la grange : celle-ci est moins vaste que dans la plaine, mais on y range l'outillage encombrant (chars à boeufs, schlittes) ; elle peut servir aussi d'aire de battage. La séparation des hommes et des bêtes est toujours nette : la grange s'insère entre l'étable et l'habitation, et chaque local possède sa porte donnant vers l'extérieur. Dans le cas le plus simple, on observe le schéma suivant : cuisine - grange - étable. Dans le cas plus complexe : cuisine - atelier d'hiver, débarras – fromagerie, grange, étable. Dans les fermes les plus cossues, un corridor s'intercale entre la cuisine et l'atelier d'hiver.

A l'étable ouverte sur le devant, s'opposent la porcherie et la basse-cour tournées vers l'arrière, sans communication directe avec l'habitation, rejetées avec les cabinets d'aisances dans des appentis que l'on n'atteint qu'en passant par la grange ou l'extérieur ; parfois le poulailler se trouve au fond de l'étable et les clapiers au fond de la grange.

5.11.4. L'espace habitation

La cuisine, pièce de l'habitation la plus proche de l'extérieur et des locaux de l'exploitation, est un lieu de travail spécifiquement féminin ; la pierre y domine : les pavés de grès au sol, la pierre d'eau de l'évier et l'appui de la fenêtre. Elle se divise en deux côtés : à l'avant, la pierre d'eau (l'évier) creusée dans un bloc de grès, c'est le lieu de surveillance du terre-plein ; à l'arrière, à l'angle diamétralement opposé à la porte, les feux. Sous le manteau de la cheminée s'alignent en effet la porte de chargement du poêle, l'âtre, et, sur le mur perpendiculaire à celui de la cheminée, la porte en fonte du four à pain, à voûte aplatie, qui empiète sur la pièce mitoyenne. Au-dessus de la cuisine la « pièce à lard », est équipée d'un fumoir, armoire sans fond ni plafond, munie de claies et de crochets.

La « chambre d'habitation » est elle aussi un lieu central de la vie commune : ce lieu de travail domestique est voué dans la journée aux travaux propres à la femme (repassage, couture), ou aux petits travaux d'atelier de l'homme. L'exiguïté des lieux oblige parfois à fixer au plafond des poulies et des cordes permettant de monter et descendre quelques outils ; ces poulies se situent en général au-dessus du coin de travail des hommes dans l'angle avant, face à la porte. Le coin du poêle, diamétralement opposé, est encombré de séchoirs à vaisselle et à linge, d'étagères suspendues aux poutres, parfois marquées au nom de la mère. Cette pièce est souvent destinée au sommeil, aux repas, surtout l'hiver, et à la détente.

Dans les autres parties de la maison, les hommes règnent sur l'atelier où, l'hiver, ils réparent les outils, façonnent les formes à fromage. Les nombreux débarras où sont entreposées les réserves d'hiver sont le domaine des femmes. Un certain nombre de pièces sont mixtes : ainsi le fourneau de la buanderie sert aux femmes pour faire cuire les repas des bêtes, bouillir la lessive, mais il est utilisé aussi par les hommes pour distiller l'alcool des fruits.

5.11.5. Sous types et variantes

Il est possible d'opposer deux habitats vosgiens :

5.11.5.1. Au nord

Les maisons généralement petites, situées au fond des vallées, sont serrées les unes contre les autres le long des rues des villages; elles sont construites en grès, en terre et à colombage pour certains murs. La toiture, généralement en tuile, est relativement peu pentue. Depuis le milieu du XIXè, on trouvait souvent un métier à tisser dans les maisons ; actionné par le père, il était monté à la lumière dans l'angle avant droit de la salle commune ; les femmes et les enfants assis près du poêle ou à la cuisine travaillaient à la canetteuse ; parfois, un petit bâtiment annexe était destiné à cet usage.

La vie communautaire est très développée dans les villages de tisserands-paysans, notamment dans ceux du Ban de la Roche grâce particulièrement à l’action du pasteur Oberlin à partir de la fin du XVIIIè.

5.11.5.2. Au sud

Orbey en « pays welche » : maison alsacienne de type vosgien du Bas d’Orbey. Façade sud. (La maison alsacienne)
Orbey en « pays welche » : maison alsacienne de type vosgien du Bas d’Orbey. Façade sud. (La maison alsacienne)

Le tableau est composite : au village se substituent plus nettement des hameaux. Les exploitations tendent à se disperser et à se rapprocher de leurs terres : elles s'élèvent sur le bord d'un chemin ; dans les hameaux, elles sont séparées les unes des autres pour éviter la propagation des incendies dans les toits de chaume, pentus et couverts de paille de seigle longue tombant à hauteur d'homme : c’est le cas des grandes maisons, caractéristiques du Val d'Orbey et de la vallée de Kaysersberg, des constructions plus méridionales ainsi que des « fermes d'altitude ».

Les premières sont de taille imposante ; ce sont souvent d'anciennes métairies d'abbayes récupérées par les cultivateurs à la Révolution. Il s’agit de fermes d'élevage et de fromageries. L’étable est imposante et comporte une rigole centrale entre deux trottoirs ; La fontaine prend beaucoup d'importance et est fréquemment abritée dans la remise ; la fromagerie est une pièce chauffée toute l'année à température constante (28°) au moyen d'un poêle alimenté à partir de l'atelier, situé sur l'avant de la maison. Cet atelier, où tous les membres de la famille exécutent les premières phases de la fabrication du fromage, du caillage à l'égouttage, est reliée à l'atelier et à la cave à fromage ; En raison de sa chaleur constante, la fromagerie remplace à certains moments de l'année la salle commune, et sert de salle de réunion.

Dans les vallées plus industrialisées, et dans celles situées plus au sud, les bâtiments tendent à se disjoindre et les maisons sont souvent disparates ; les exploitations situées vers l'ouest, sur les hauteurs, contrastent fortement avec celles des basses vallées ; les premières apparaissent comme une forme rudimentaire de la maison vosgienne (murs en grosses pierres mal taillées, petites ouvertures, enfoncement des étables dans le sol, absence d'étages. Dans les basses vallées, au contraire, les maisons s'apparentent à celles de la plaine et se parent de hauts perrons et de nombreuses galeries. Les exploitations du Val de Saint-Amarin sont plus spacieuses, mais n'ont plus la pureté de lignes des grandes fermes du Val d'Orbey ; la toiture tend à se diviser en deux parties, et, du dehors, l'habitation se distingue des locaux d'exploitation. L'entrée se trouve sur le côté.

Traubach le Bas (secteur de Masevaux) : ferme-bloc du XVIè avec structure à « poteau de fond » et panne faîtière. (La maison alsacienne)
Traubach le Bas (secteur de Masevaux) : ferme-bloc du XVIè avec structure à « poteau de fond » et panne faîtière. (La maison alsacienne)

Les formes les plus frustes d'habitat se rapprochent enfin de celles des marcairies, habitats d'été des troupeaux ; ces exploitations installées sur la ligne des crêtes, au-dessus des vallées du Haut-Rhin jusqu'à la vallée de Masevaux, ont longtemps appartenu aux communes qui les louaient l'été aux marcaires (de l’allemand « Melker », celui qui est chargé de la traite des vaches) avec les chaumes ; ceux-ci y montent encore en mai avec leur famille et leur mobilier ; l'organisation de ces maisons a été prévue en fonction de l'élevage. La grange est remplacée par une laiterie ; dans les maisons les plus modestes, les bêtes et les gens y demeurent ensemble, séparés par des portes situées à droite et à gauche de la laiterie.

Parfois, l'espace traditionnel de la grange est complètement ouvert sur le devant, ce qui coupe le mur du bâtiment en deux, mais non la toiture. Un préau intermédiaire est ainsi ménagé entre la cuisine et l'étable, et il abrite la fontaine. L'étable, où les bêtes ne rentrent que pour la traite pendant les grandes chaleurs, est très allongée : elle communique avec la fromagerie où l'âtre a été très longtemps maintenu (le feu ne devait pas s'éteindre sous peine de porter malheur). A l'arrière de la maison, la cave à fromage est un réduit sombre et frais où les fromages sont conservés à l'abri des mouches. Le toit de la maison est peu pentu ; sous ses bords les fromages de Munster sèchent au vent.

5.11.6. A voir dans la montagne

5.11.6.1. Haut Rhin

  • Aubure : fermes vosgiennes de type « maison-blocs ». Le village a été détruit lors de la guerre de Trente Ans.
  • Aubure : une ferme typique des Hautes Vosges. (La maison alsacienne)
    Aubure : une ferme typique des Hautes Vosges. (La maison alsacienne)
  • Le Bonhomme : grandes fermes caractéristiques de la montagne vosgienne.
  • Cernay : ville en grande partie détruite en 1914 - 1915 et sinistrée une nouvelle fois en 1945. Il subsiste néanmoins quelques immeubles anciens dont la « Porte de Thann » (XIIIè siècle) à triple étage de colombage.
  • Echery : Habitat de type « vosgien ». Ancienne prison des mineurs (XVIè siècle).
  • Labaroche : village de montagne à l'habitat très dispersé (une quarantaine de hameaux). Fermes du type « maison-bloc » reconstruites pour la plupart après la Deuxième Guerre mondiale.
  • Munster : ville industrielle à l'entrée le la vallée du même nom. Ancienne halle aux grains (la Laub) de 1503 transférée en un autre endroit au XIXè siècle. Hôtel de ville (1550) de style Renaissance (restauré).
  • Orbey : belles fermes vosgiennes traditionnelles dans cette commune francophone de montagne, à l'habitat fortement dispersé (quarante hameaux où vit près de la moitié de la population). Les fermes isolées occupent généralement d'anciennes métairies de l'abbaye de Pairis, ravagée lors de la guerre des Paysans en 1525.
  • Orbey : le Val supérieur. (La maison alsacienne)
    Orbey : le Val supérieur. (La maison alsacienne)
  • Dolleren : anciennes maisons paysannes.
  • Rombach le Franc : village « vosgien » classique. Nombreuses fermes dispersées en hameaux.
  • Sainte Croix aux Mines : maison à pignon du XVIè siècle avec deux tourelles d'escalier. Plusieurs maisons en pierre des XVIIé et XVIIIè siècles
  • Thann : ancienne Halle-aux-Blés Renaissance (XVIè siècle). Musée des Arts et Traditions Populaires, maisons anciennes XVIIè siècle, certaines à oriels.
Labaroche : le centre du village sous la neige. (La maison alsacienne)
Labaroche : le centre du village sous la neige. (La maison alsacienne)
Munster: vue sur le massif du Hohneck. (La maison alsacienne)
Munster: vue sur le massif du Hohneck. (La maison alsacienne)
Thann : le long de la Thur… au fond, le Markstein. (La maison alsacienne)
Thann : le long de la Thur… au fond, le Markstein. (La maison alsacienne)

5.11.6.2. Bas Rhin

  • Ban de la Roche – Bellefosse : maisons-blocs de type vosgien (XVIIIè - XIXè siècles) avec auvents importants et portes de grange cintrées. Oculi en pierre de taille de forme variée. Musée Oberlin à Waldersbach.
  • Cosswiller : Village entièrement détruit lors de la guerre de Trente Ans et reconstruit par les immigrants. Colombage apparent à certains étages.
  • Grandfontaine : ancienne commune minière comptant plusieurs hameaux. Architecture classique de la montagne vosgienne. Maisons forestières.
  • Grendelbruch : village typique de montagne. Plusieurs hameaux et nombreuses fermes isolées. Maisons forestières.
  • Le Hohwald : maisons traditionnelles de montagne. Etables et fenil regroupés sorts le même toit que le logis.
  • Klingenthal : fusionné avec Boersch. La commune eut sa période de gloire au début du XIXè dernier grâce à ses nombreuses et excellentes forges fabriquant des armes blanches (Klingen) réputées. Un emblème professionnel de forgeur d'armes (1818) à Ottrott, à l'entrée de la vallée, en rappelle le souvenir. Certaines forges à pilon hydraulique ont encore fonctionné jusque vers 1950.
  • Plaine : maisons le style « vosgien ». Linteaux ornés.
  • Romanswiller : Maisons (XVIIIè) avec rez-de-chaussée en pierre et étages à colombage. Moulins et lavoirs sur la Mossig. Enseignes d'auberge.
  • Wisches : Maisons traditionnelles du style « vosgien ».

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