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Kintzheim: poteau cornier d’une maison vigneronne. (La maison alsacienne) |
Sous l'influence de la mode venue de la ville, on a cesse vers 1870 d'édifier des maisons à pans de bois bien que le style des nouvelles constructions en pierre s'en inspire longtemps. En même temps, les maçons - crépisseurs d'origine italienne, immigrés assez massivement, propagent la mode du crépissage sur façades. Bien des colombages sont donc entaillés, recouvert, de treillis de fils de fer ou de véritables armatures de clous et crépis pour ne plus les faire ressembler à des « maisons de paysans », entraînant souvent des dégâts irréparables…
Au début du XXè, les architectes allemands tentent de relancer un style « néo-alsacien » dont les meilleurs exemples sont le lycée des Pontonniers à Strasbourg, le presbytère catholique et l’école primaire de Strasbourg - Robertsau ou le Restaurant Schnokeloch à Strasbourg - Montagne-Verre, primitivement édifié dans le parc de l'Orangerie... Mais sans lendemain.
Le renouveau débute dans les années 1970, grâce à l'action opiniâtre de sensibilisation à la valeur du patrimoine, menée par des associations de sauvegarde et relayées par les pouvoirs publies (publication de la brochure « N'abîmons pas l’Alsace », création d'un « Institut Qualité Alsace » et de « l'Institut des Arts et Traditions Populaires d'Alsace » à l'initiative des deux départements, de prix destinés à récompenser les meilleures restaurations… A la pointe de ce combat, le remarquable travail de l'Association haut-rhinoise « Maisons Pavsannes d'Alsace », animée par Marc Grodwohl, travail matérialisé par le magnifique Ecomusée d'Ungersheim.
| Ungersheim : ferme bas-rhinoise. (La maison alsacienne) |
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| Ungersheim: maison de Hésingue de 1574 à 3 nefs et un colombage à „Arbre de vie“. (La maison alsacienne) |
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| Kintzheim, maison vigneronne : l’arbre de vie, motif symbolique rare dans le vignoble, que l’on retrouve surtout dans le Sundgau. (La maison alsacienne) |
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