Nazisme : le camp de concentration de Mauthausen (2ième guerre mondiale)
8. Témoignages
Mauthausen, par le P. Riquet
L’arrivée à Mauthausen, par M. de Bouard
Assassinats d’aviateurs, par M. Lampe
Les Juifs hollandais en 1941, par M. Lampe
Les gazages, par Kandhut et Scoops
Sévices, par M. de Bouard
Une journée de travail, par M. de Bouard
Morts de froid, par M. de Bouard
Exécutions de 72 Yougoslaves et de 87 Juifs, par M. de Bouard
L’organisation clandestine et tentative de révolte, par M. de Bouard
Le Revier, par R. Labram
Expériences médicales à Gusen, par E. Le Chène
Ebensee, par E. Le Chène
Déposition du commandant Ziereis, par E. Le Chène
Métamorphose, par Miquel Serra i Grabulosa
Les Espagnols de Mauthausen, par André Lacaze
8.16. Les Espagnols de Mauthausen, par André Lacaze
André Lacaze, l'auteur, arrêté pour un délit de droit commun, et qui se nomme lui-même Paulo dans le livre, découvre l'horreur du système concentrationnaire nazi. En effet, en 1939, des républicains espagnols avaient été internés dans le sud de la France par les dirigeants de la IIIème République. En 1940, ils ont été déportés en Allemagne.
André Lacaze, Le Tunnel, Julliard, 1978.« Sous ses yeux au block 16 [il y avait] plein de communistes que la République, en 39, avait par sécurité mis à l'ombre. Pétain les avait bel et bien prêtés à Hitler, ces mauvais Français. Paulo aurait pu [ ] entendre aussi ce que disaient les Espagnols, premiers prisonniers à Mauthausen. Douze mille, le chef de l'État français en avait livré de ces « réfugiés ». Paulo l'avait assez entendu l'épouvantable dicton : « Sous chaque pierre de Mauthausen il y a le sang d'un Espagnol ». [ ]
« Ce tourbillon de spectres, ces hommes tous pareils, indéfinissables, ces hommes qui débarquaient avec le même air ahuri pour brûler en choeur, il n'avait pas réussi à les trouver émouvants. Il les avait mal vus, milliers de triangles rouges, (le triangle rouge est le signe des déportés politiques) feux follets d'un immense cimetière, apparaissant, dansant, disparaissant, il n'était pas très sûr de sa vision. Et puis Mauthausen, c'était la tour de Babel, un ramassis de toutes les races, des gens dont il ne comprenait pas la langue : Hollandais, Danois, Tchèques, Hongrois, Bulgares, Roumains, Grecs, Luxembourgeois, Ruskis, Yougos, Polaks, Gitans et autres apatrides. Vraiment très loin de son univers restreint de Parigot, tous ces sauvages. Ces crânes, ces pyjamas, ce mélange de nations, cette gigantesque usine d'anéantissement, c'était trop vaste, c'était l'irréel, personne n'y pouvait rien. »
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Le camp de concentration de Stutthof (Sztutowo)
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Le camp de concentration de Dora
Le camp de concentration de Gross Rosen
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Le camp de concentration de Theresienstadt
Esterwegen et les camps de l’Emsland
Le camp de concentration de Neuengamme
Le camp de concentration de Lublin Maïdanek