Le camp de concentration de Oranienbourg - Sachsenhausen
9. Témoignages
Les Kommandos, par Sachso
La vie quotidienne, par Sachso
Sévices et mort, par Sachso
Fusillades avant l’évacuation, par Sachso
Le procès Kaindl
Le massacre des P.G. Soviétiques, par R. Franqueville
Les repas, par A. le Bihan
9.6. Le massacre des P.G. Soviétiques, par R. Franqueville
Témoignage de Robert Franqueville« Au début, on les exécutait au moyen d'une curieuses machine : Amenés à l'Industrie Hof, en camion, dans une salle insonore, les hommes passaient un par un sous une toise. Pendant qu'un garde faisait le simulacre de prendre la mesure de la taille, un dispositif spécial tuait le patient d'une balle dans la tête; un seau d'eau sur le carrelage, et au suivant... »
« Cette mise en scène était trop lente. On construisit une fosse bétonnée qui pouvait contenir une cinquantaine de corps. Une mitrailleuse camouflée faisait le reste. Ce moyen fut aussi abandonné comme trop bruyant. On entendait les rafales du dehors, et il ne fallait pas qu'on se doutât qu'à Sachsenhausen, le camp modèle, on tuait en série. Ensuite, on construisit la fameuse chambre à gaz, moins expéditive mais silencieuse et tellement plus propre au crématoire. Dans les sous-sols, c'était une véritable boucherie, un échaudoir du marché de la Villette. »
In Jean BEZAUT, Orianenbourg-Sachsenhausen, s.d., ronéotypé. CDJC.










