Le camp de concentration de Bergen Belsen
6. TĂ©moignages
Les épidémies, par le docteur Fréjafon
La mort au camp Par Hanna Levy Hass
Lâenfer, par Claude Roy
Le Camp par Benbassat David
Vie quotidienne par Yves LĂ©on
La libération par Yves Léon
La libération, par le Général Glyn-Hugues
6.7. La libération, par le Général Glyn-Hugues
GĂ©nĂ©ral anglais Glyn Hugues, citĂ© in « Le grand livre des tĂ©moins », p 291, FNDIRP, Ramsay, 1995.« Le camp Ă©tait dans un Ă©tat indescriptible, aucun rapport, aucune photo ne sont Ă mĂȘme de donner une idĂ©e de l'horreur qui s'offrait Ă nos yeux; et Ă l'intĂ©rieur des baraquements c'Ă©tait encore plus effroyable. Partout il y avait des cadavres entassĂ©s sur diffĂ©rentes hauteurs. Quelques-uns de ces tas de cadavres se trouvaient de l'autre cĂŽtĂ© des barbelĂ©s, d'autres Ă l'intĂ©rieur, entre les baraquements. Le camp Ă©tait jonchĂ© de corps humains en dĂ©composition. Les fossĂ©s des canalisations Ă©taient remplis de cadavres et dans les baraques elles-mĂȘmes les morts Ă©taient restĂ©s lĂ , parfois enchevĂȘtrĂ©s avec les vivants, dans le mĂȘme lit. »
« PrÚs du crématoire l'on voyait encore des traces de fosses communes hùtivement remplies. Au bout du camp il y avait une fosse ouverte, à moitié remplie de cadavres; on venait juste de commencer le travail d'ensevelissement. Dans quelques baraques, mais pas dans toutes, il y avait des planches qui servaient de lit, elles étaient surchargées de prisonniers, à tous les stades de la maladie et de l'épuisement. Dans aucune des baraques les prisonniers n'avaient assez de place pour pouvoir s'allonger de tout leur long. »
« Dans les baraquements les plus surchargĂ©s 600 Ă 1 000 ĂȘtres humains Ă©taient entassĂ©s lĂ oĂč il n'y avait normalement de place que pour 100. Dans un des baraquements du camp des femmes, lĂ oĂč Ă©taient logĂ©es les malades atteintes du typhus, il n'y avait pas de lits. Les femmes Ă©taient couchĂ©es Ă mĂȘme le sol et Ă©taient si faibles qu'elles pouvaient Ă peine bouger. Il n'y avait pratiquement pas de literie. Quelques-unes avaient des couvertures, les autres pas. Certaines n'avaient aucun vĂȘtement et s'enveloppaient dans des couvertures. D'autres avaient des vĂȘtements venant d'hĂŽpitaux allemands. C'Ă©tait l'image qui s'offrait Ă nos yeux. »
Le camp de concentration de Oranienbourg - Sachsenhausen
Le camp de concentration de Stutthof (Sztutowo)
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Le camp de concentration de Gross Rosen
Le camp de concentration de Theresienstadt
Esterwegen et les camps de lâEmsland
Le camp de concentration de Neuengamme
Le camp de concentration de Lublin MaĂŻdanek