Alsace : l’art roman en Alsace

La multiplicité des sanctuaires a toujours caractérisé le monastère. Au XIIè on rencontre tout d'abord une chapelle ronde, détruite en 1713. L'église monastique du XIè est consacrée en 1045 par Bruno de Toul, le futur Léon IX. En 1687 elle sera fortement remaniée par les Prémontrés.

Entre le chœur de l'abbatiale et la chapelle funéraire d'Odile se trouve la chapelle de la Croix, sans doute œuvre de Relinde et dans laquelle fut déposé en 1936 le sarcophage attribué à Adalric et à son épouse Bereswinde, travail remontant probablement au IXè (Utilisé actuellement comme autel).

Mont Sainte Odile : le cloître

Faisant suite à la chapelle Sainte Croix, la chapelle Saint Jean a perdu son caractère roman (Voûtes gothiques, boiseries du XVIIè) ; de nombreuses légendes font de cette chapelle le véritable centre du monastère ; c'est là que se trouve le sarcophage mérovingien de la sainte, derrière un somptueux mausolée XVIIè.

A l'angle nord-est des bâtiments conventuels, se dressait la chapelle Saint Pierre détruite au XVIè. A l'extrémité du promontoire se situent deux chapelles isolées, remontant au XIIè, la chapelle des Larmes et la chapelle des Anges. La chapelle des Larmes se trouvait au centre d'un cimetière Mérovingien.

Veillant sur la vaste plaine au crépuscule, Odile d’Alsace..

Enfin en avant de l'abbaye, la chapelle de Saint Jean l'Evangéliste, chapelle de cimetière pour la « familia », mentionnée dès 1191.

De tout cet ensemble ne reste que l'église conventuelle et quatre chapelles ; seule celle de la Croix a gardé intacte son ordonnance romane.