Le camp de concentration de Neuengamme
5. Les victimes
106.000 détenus ont passé par Neuengamme, dont 34.000 Soviétiques, 16.900 Polonais, 11.500 français, 9.200 allemands. Sur l’ensemble des détenus, il y avait 13.500 femmes.
55.000 ne sont pas revenus, dont 7.000 français. Parmi eux, le frère d’André Malraux.
D’après des indications - incomplètes - découvertes dans le « registre des personnes décédées » (« Totenbuch »), le taux de mortalité au camp s’élevait en 1943 à une moyenne de 332 morts par mois, pour atteindre en décembre 1944 un nombre de 2.594, soit 84 décès par jour. Les corps étaient empilés dans la salle mortuaire avant d’être brûlés dans le four crématoire
Dans le camp furent internés environ 150 Témoins de Jéhovah « Bibelforscher » (triangle lilas), environ 500 Romanichels et Tziganes (triangle noir) et des homosexuels (triangle rose). Entre 1940 et 1942, il y eu quelques juifs à Neuengamme. Ils étaient particulièrement maltraités par les SS, et rassemblés dans de colonnes de travail spéciales. En automne 1942, ils furent transférés à Auschwitz ou dans d’autres camps.
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