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L’art en France entre 1800 et 1850

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2.3. Architecture

Les théories
Les architectes
Les jardins

2.3.2. Les architectes

  • La première génération des architectes antiquisante se rattache encore au XVIIIè siècle : Chalgrin, François Joseph Bélanger (1745-1818), un des décorateurs les plus inventifs qui contribue beaucoup à la création du style Empire ; Pierre Adrien Pâris (1745-1819), directeur de l'Académie de Rome après 1806 ; Jean Jacques Lequeu (1757-1827) ; B. Poyet (1742-1824) ; J. Legrand (1743-1808) ; Cellerier (1742-1814) et J. Molinos (1743-1831), auteurs d'un plan d'embellissement de Paris.
  • Paris : l’arc de triomphe de l’Étoile (1806-1836) par Chalgrin
    Paris : l’arc de triomphe de l'Étoile (1806-1836) par Chalgrin
    François Joseph Bélanger : la coupole de la Halle aux blés de Paris (1811)
    François Joseph Bélanger : la coupole de la Halle aux blés de Paris (1811)
  • Les maîtres du style « Empire » qui oeuvrent en commun jusqu'en 1814, Pierre Fontaine (1762-1853) et Charles Percier (1764-1838) sont formés à Rome. Ils travaillent au Louvre (façade sur la Seine pour raccorder la Colonnade à la partie de Le Vau, escaliers de la Colonnade côté rue de Rivoli, partie entre le pavillon de Marsan et guichets du Carrousel, achèvement de la salle des Cariatides) et aux Tuileries (arc de triomphe du Carrousel), à Versailles, à Compiègne, à Saint-Cloud, à l'Elysée, à Chaillot (projet du palais du roi de Rome). Leur habitude du décor d'opéra leur vaut d'être les organisateurs des grandes fêtes impériales. Ils dirigent les bâtiments dans toutes les résidences impériales ou les villes conquises : Laeken en Belgique, Anvers, Mayence, Venise, Florence, Rome. Fontaine, architecte du duc d'Orléans, puis de Louis-Philippe, construit la galerie d'Orléans.
  • Pierre Fontaine : projet d’un monument sépulcral pour les souverains d’un grand empire. 1795
    Pierre Fontaine : projet d’un monument sépulcral pour les souverains d'un grand empire. 1795
    Charles Percier : le Louvre, rue de Rivoli
    Charles Percier : le Louvre, rue de Rivoli
    Charles Percier et Pierre Fontaine : l’arc de Triomphe du Carrousel à Paris. Le quadrige
    Charles Percier et Pierre Fontaine : l’arc de Triomphe du Carrousel à Paris. Le quadrige
  • Ces deux féconds artistes, par leur goût de la mesure, leur culture, leur souplesse d'utilisation d'une grammaire décorative savante, sont les maîtres d'un style quelquefois un peu lourd, mais toujours de belles proportions et grand sans outrance. Ils n'ont ni le sectarisme des théoriciens Antoine Chrysostome Quatremère de Quincy ni la rigidité de Jean Baptiste Rondelet (1743-1829), l'adversaire de la décoration. Antoine Vaudoyer (1756-1846, salle des séances de l'Institut et musée des Monuments français), Jean Baptiste Lepère (1761-1844), auteur, avec son gendre Hittorf de l'église Saint-Vincent-de-Paul sur plan basilical, Pierre Alexandre Vignon (1763-1828, la Madeleine), Etienne Hippolyte Godde (1781-1861), spécialiste des églises (Saint Pierre du Gros Caillou sur plan basilical), Lesueur, Gisors, Lecomte sont les principaux classiques.
  • Antoine Vaudoyer : chapelle de l’Institut de France
    Antoine Vaudoyer : chapelle de l’Institut de France
    Jean Baptiste Lepère : l’église Saint-Vincent-de-Paul de Paris
    Jean Baptiste Lepère : l'église Saint-Vincent-de-Paul de Paris
    Paris : la Madeleine (1806-1842)
    Paris : la Madeleine (1806-1842)
    Etienne Hippolyte Godde (1781-1861) : église Saint Pierre du Gros Caillou à Paris
    Etienne Hippolyte Godde (1781-1861) : église Saint Pierre du Gros Caillou à Paris
  • Les élèves de Percier, François Debret (1777-1850), classique de tradition palladienne, L.-Hippolyte Lebas (1782-1867), plus éclectique, auteur de Notre-Dame de Lorette (1836), J. de Joly, qui travaille au Palais Bourbon, L. Visconti (1791-1853), J. Huvé (1793-1852) qui achève la Madeleine de 1828 à 1843, Jacques Ignace Hittorf (1793-1867) surtout, le promoteur de la polychromie extérieure des monuments au nom de l'antique (gare du Nord, 1863, où s'unissent les ordres et l'art du fer), proposent un néoclassicisme très souple et gardent de leur maître le raffinement de l'ornement.
  • Visconti (1791-1853) et Lefuel (1810-1881) : le Louvre
    Visconti (1791-1853) et Lefuel (1810-1881) : le Louvre
    Louis Hippolyte Lebas : notre Dame de Lorett
    Louis Hippolyte Lebas : notre Dame de Lorett
    Louis Hippolyte Lebas : notre Dame de Lorett
    Louis Hippolyte Lebas : notre Dame de Lorett
    Jacques Ignace Hittorf : la gare du Nord à Paris
    Jacques Ignace Hittorf : la gare du Nord à Paris
  • Plus modernes, souvent gênés par leur culture, sont les rationalistes, Jacques Félix Duban (1797-1870), qui travaille au Louvre et à l'École des beaux-arts, Gau (Sainte Clotilde, achevée en 1857), Joseph Louis Duc (Palais de justice), Pierre Charles Dusillon, précurseur du second Empire.
  • Félix Duban : l’école des Beaux Arts de Paris : entrée quai Malplaquet
    Félix Duban : l’école des Beaux Arts de Paris : entrée quai Malplaquet
    Félix Duban : l’école des Beaux Arts de Paris
    Félix Duban : l’école des Beaux Arts de Paris
    Joseph Louis Duc : le Palais de Justice de Paris
    Joseph Louis Duc : le Palais de Justice de Paris
    Joseph Louis Duc : le Palais de Justice de Paris
    Joseph Louis Duc : le Palais de Justice de Paris



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