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Les « Primitifs » italiens (Histoire de l'art)

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2.2. Peintres et Å“uvres

Les premières oeuvres
Maître de Saint François Bardi (actif entre 1240 et 1270)
Coppo di Marcovaldo
Maître inconnu
Maître du retable de Sainte Claire
Le Maître de l’arrestation
Le Maître de la Madeleine
Le maître de Marguerite de Cortone
Palmerino di Guido
Cimabue
Grifo di Tancredi
Le Maître de Sainte Cécile
Gaddo Gaddi
Buffalmacco Bounamico
Giotto di Bondone
Capanna Puccio
Bernardo Daddi
Jacopo del Casentino
Maso di Banco
Nardo di Cione
Orcagna (Andrea di Cione)
Taddeo Gaddi
Giotto di Stefano (Giottino)
Giovanni da Milano
Le Maître de l’oratoire de Mocchirolo
Andrea di Bonaiuto (Andrea da Firenze)
Meliore di Jacopo
Niccolo di Tommaso
Maître de la Miséricorde
Giovanni del Biondo
Gaddi Agnolo
Don Silvestro dei Gherarducci
Jacopo di Cione
Spinello Aretino
Starnina Gherardo di Jacopo
Cenni di Francesco « Ser Cenni »
Niccolo di Pietro Gerini
Lorenzo Monaco
Mariotto di Nardo

2.2.14. Buffalmacco Bounamico

Buonamico Buffalmacco ou Buonamico di Cristofano est un peintre italien du XIVè siècle, actif à Pise entre 1314 et 1336, est une figure très énigmatique. Diverses sources le décrivent comme un artiste très célèbre – un des plus doués de la génération post-giottesque – mais aussi comme une personnalité originale, célèbre pour ses facéties et ses bons mots (Boccace et Franco Sacchetti). La liste des œuvres qu’on lui attribue est impressionnante, mais de nombreux critiquent voient en lui plus une figure légendaire qu’une personnalité historique.

Les sources dont dispose la critique font de Buffalmacco un disciple d'Andrea Tafi, dont abandonne rapidement la manière sèche et timide, pour prendre celle de Giotto, en y insufflant son propre talent et une grande originalité. Buffalmacco est enregistré comme « Bonamichus magistri Martini » parmi les peintres florentins de la Matricola dei Medici e Speziali de 1320, mais il a y tout d'abord été enregistré en 1315. Il est à Pise en 1336 et travaille sur le Campo Santo. Selon un document de 1341, quelque temps auparavant, il avait peint une fresque dans la cathédrale d'Arezzo. Après avoir habité tour à tour Rome et plusieurs autres villes d'Italie, Buffalmacco revient à Florence aussi pauvre qu'il en était parti. Devenu vieux et infirme, il entre à l'hôpital de Florence, et il y serait mort à 78 ans.

La plupart de ses oeuvres ont disparu. On lui attribue la paternité des fresques du célèbre « triomphe de la mort » du le Campo Santo de Pise, qui, jusqu'à l'essai de Luciano Bellosi en 1974, étaient considérées comme le travail de Francesco Traini. On lui a attribué mal à propos un célèbre tableau où une femme, par fausse modestie, met sa main devant les yeux en écartant cependant deux doigts pour mieux voir, la « Vergognosa di Campo-Santo ».

Il ne faut pas chercher dans les oeuvres de Buffalmacco un autre style que celui du Giotto, qui est maigre dans le dessin, cru dans la couleur, pauvre d'expression ; ses têtes de femme sont remarquables par leur laideur, et surtout par la grandeur de leurs bouches : quelques-unes de ces figures ont cependant une expression assez juste dans les traits et dans le mouvement du corps.

Buonamico Buffalmacco : Le triomphe de la mort. Vers 1350. Fresque. Pise, Campo Santo
Buonamico Buffalmacco : Le triomphe de la mort. Vers 1350. Fresque. Pise, Campo Santo

Les célèbres fresques du Triomphe de la Mort, accompagnées de scènes du Jugement Dernier, de l'Enfer, et de légendes concernant des ermites ont été longtemps attribuées à Francesco Traini. Elles comptent parmi les plus remarquables peintures italiennes du XIV è siècle, mais ont été fortement endommagées par les bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale. Les fresques comprennent de nombreux détails de la mort de victimes et sont considérées comme le reflet des horreurs de la Peste Noire de 1348 ; de nombreux critiques les situent cependant beaucoup plus tôt et les attribuent à la main de Buffalmacco.

Buonamico Buffalmacco : Le triomphe de la mort (détail). Vers 1350. Fresque. Pise, Campo Santo
Buonamico Buffalmacco : Le triomphe de la mort (détail). Vers 1350. Fresque. Pise, Campo Santo

Le thème du Triomphe de la mort se retrouve dans de nombreuses fresques d’églises et de lieux d'inhumation de la Pré-Renaissance. Ce détail de la moitié droite de la fresque représente un jeune homme jouant du violon et une jeune femme jouant du psaltérion, tandis que les autres écoutent.

Buonamico Buffalmacco : Le triomphe de la mort (détail). Vers 1350. Fresque. Pise, Campo Santo
Buonamico Buffalmacco : Le triomphe de la mort (détail). Vers 1350. Fresque. Pise, Campo Santo

La fresque, avec ses détails naturalistes, montre des influences directes des maîtres siennoise, Pietro et Ambrogio Lorenzetti.



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