Giotto di Bondone
4. Peintures sur panneaux
Les Crucifix
Panneaux divers
Panneaux de divers polyptyques
Le retable Stefaneschi
Le polyptyque Baroncelli
La navicella
4.3. Panneaux de divers polyptyques
Selon certains critiques les panneaux de cette série appartenaient à un retable à volets que Giotto et son atelier ont exécuté pour Santa Croce de Florence. Il est possible aussi que la Madone de Washington et les trois saints du Musée Horne et de Châalis formaient un seul groupe, alors que les sept panneaux de même taille répartis dans divers musées en formaient un autre.
4.3.1. Madone et enfant de Washington
Giotto : Madone et enfant. 1320-1230. Tempera sur bois, 85,5 x 62 cm. Washington, National Gallery of Art |
Ce panneau de bois faisait à l'origine partie d'un polyptyque maintenant dispersés dans plusieurs musées. Le panneau central était cette Madone actuellement à la National Gallery of Art de Washington : d'autres panneaux sont dispersés dans le Musée Jacquemart-André, à Chaalis et dans le Musée Horne de Florence.
Alors que Duccio - avec sa dépendance à l'égard des traditions byzantines, ses plans plats, sa décoration de lignes – résume pour ainsi dire le passé, Giotto, de l’avis déjà de ses contemporains, anticipe l'avenir. Dante, Boccace et Pétrarque, tous vantent son naturalisme. Ce panneau de Giotto, sans doute la partie centrale d'un retable en cinq parties, a été peint vers la fin de sa carrière. Les couleurs sont sobres et pleines de retenue. Une douce ombre modèle le visage de la Vierge et l'enfant. Il se dégage un sentiment de volume et de gravité, émanant du madelé des corps de la Vierge et de l’enfant.
Ils sont les acteurs d'un « drame tranquille », et l’oeuvre témoigne de l'interaction humaine entre une mère et un enfant. L'enfant agrippe d’une main un doigt de sa mère et tente de l’autre, comme n'importe quel bébé, de saisir la fleur qu’elle tient. Cet accent de l’artistemis sur l'humanité des personnages est une rupture totale avec la tradition hiératique byzantine.
4.3.2. Saint Etienne de Florence
Giotto : Saint Etienne. 1320-1325.Tempera sur bois, 84 x 54 cm. Florence, Musée Horne |
Ce panneau est bien conservé. Il faissait originellement partie d’un polyptyque maintenant dispersé dans diverses collections : la Madone du panneau central se trouve dans la National Gallery of Art de Washington ; ce panneau-ci se trouve dans le Musée Jacquemart-André à Chaalis.
Ce Saint Etienne est l'une des œuvres dans lesquelles Giotto accorde une grande attention à la transparence des couleurs. Elles ont été appliquées avec pinceau extrêmement délicat : comme dans beaucoup de ses œuvres ultérieures, Giotto y révèle sa propre prise de conscience de l’influence de plus en plus importante du gothique international.
Saint Etienne est vêtu d'une somptueusement dalmatique, et porte un riche manuscrit relié. Même si le ton n'est pas aussi exquis et courtois que dans l’oeuvre de Simone Martini, on y sent un défi de Giotto à son jeune rival siennois.
4.3.3. Saint Jean et saint Laurent de Châalis
Ce panneau de bois faisait à l'origine partie d'un polyptyque maintenant dispersés dans plusieurs musées. Le panneau central était cette Madone actuellement à la National Gallery of Art de Washington : d'autres panneaux sont dispersés dans le Musée Jacquemart-André, à Chaalis et dans le Musée Horne de Florence.
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4.3.4. Scènes de la vie du Christ
Un examen scientifique a établi que cet ensemble de petits panneaux ci dessous appartient à une série de scènes de la vie du Christ, peinte à l'origine sur une planche et formant un retable d’une exceptionnelle longueur et d’une faible largeur.Les panneaux sont disséminés dans des musées des États-Unis et d'Europe. Le cycle comprend, de gauche à droite la Nativité, la Présentation au Temple, la dernière Cène, la Crucifixion, la mise au tombeau, la descente aux limbes et la Pentecôte. Les panneaux sont unis non seulement par le biais de leurs histoires, mais par le style et la structure du grain du bois (rendue visible grâce à la radiographie), et par leurs dorures inhabituelles.
Bien que la qualité inégale des personnages représentés suggère la collaboration d’assistants, les deux hommes au premier plan, solidement peints et psychologiquement bien campé malgré la symétrie de leur pose, sont presque certainement de la main de Giotto lui-même.
Giotto : L’Epiphanie. 1320-1325. Tempera sur bois et fond or, 45,1 x 43,8 cm. New York, Metropolitan Museum of Art |
Giotto de Florence a été le fondateur de la peinture de la Renaissance. Cette image, qui montre l'Adoration des Mages à l'avant-plan et de l'Annonciation aux Bergers à l'arrière-plan, appartient à une série de sept panneaux illustrant la vie du Christ. Quand il a été peint, Giotto était à l'apogée de son art et jouissaitt d'une réputation inégalée dans toute l'Italie. L'espace bien organisé, la simplification des formes et des figures sont typiques du naturalisme de Giotto, comme le montre la manière dont le plus âgé des rois enlève sa couronne, s'agenouille, et soulève avec vigueur l'enfant de la crèche.
Giotto : Crucifixion. Tempera sur bois, 42,5 x 43 cm. Munich, Alte Pinakothek |
Le fait que Saint-François soit représenté au pied de la croix avec les donateurs, implique pour certains critiques que la peinture a été exécutée pour l'église franciscaine de Santa Croce. On suppose également que les assistants de Giotto ont contribué de manière significative à l'exécution de l’oeuvre.
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