Le camp de concentration de Flossenbürg
8. Les témoignages
L’évacuation par Margraff et Siergert
Le bettenbau par H. Margraff
L’usine par H. Margraff
L’arrivée au camp par H. Margraff
La vie quotidienne par H. Margraff
La carrière par H. Margraff
Le discours de Fritsch
Les crémations par le pasteur Lenz
Exécutions capitales par M.Bretin
Noël 1944 par L. Poutrain
8.1. L’évacuation par Margraff et Siergert
« C’était le matin du 22 avril. beaucoup ne pouvaient plus se lever de l’emplacement du bivouac. Et je vis à cet endroit que les sentinelles SS passaient derrière tous ceux qui ne pouvaient plus se lever et leur tiraient une balle dans la tête. cela donna le dernier courage aux autres, de se lever et de continuer à marcher. »Henri Margraff, Témoignages strasbourgeois ; Paris, Les Belles-Lettres, 1947.
« C'est dans les premiers villages près de Flossenbürg qu'il y a eu les premiers morts : à Neuenhammer, Dimpfl et Pleystein. À partir de là , une trace sanglante marqua les chemins de cette marche depuis l'Oberpfalz à travers toute la Basse et Haute-Bavière. Au deuxième jour de la marche, le 21, Kögel ordonna de ne plus tirer dans la tête, mais dans le cœur. Par mesure de prévoyance, un petit détachement équipé de pelles marchait derrière chaque colonne de déportés. Ce kommando d'inhumation devait enfouir sommairement les cadavres. »Toni Siegert.
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